1997 VEXTRA Véhicule Blindé Modulaire
La mobilité stratégique d'un camion. Ce véhicule doit se déplacer rapidement (100-120 km/h), de façon autonome, sans générer de nuisances telles que bruit ou dégradation des routes. Tout ceci militait en faveur d'un véhicule à roues. L'armée française avait déjà pris cette option dès les années soixante-dix en mettant en oeuvre le char canon à roues AMX-10 RC et le Véhicule de l'Avant Blindé (VAB).
La mobilité tactique d'un char. Certains de ces véhicules de la famille VBM sont destinés à accompagner les chars de bataille, notamment le Leclerc. Une mobilité tactique de haut niveau est donc indispensable. Grâce au progrès des pneumatiques qui sont à la fois plus souples et plus résistants, ceci est maintenant rendu possible avec des véhicules à roues. Pour bénéficier du spectre complet des performances de ces pneumatiques, il faut prévoir un dispositif de gonflage centralisé qui permet d'ajuster rapidement la pression aux conditions de roulement et ainsi de descendre avec des véhicules à roues jusqu'à des pressions au sol équivalentes à celles d'un char de bataille.
Le volume intérieur maximal. Le volume intérieur doit également permettre au personnel embarqué de vivre à bord vingt-quatre heures ou plus en cas de menace NBC et d'être en état de combattre à tout moment. Ces contraintes impliquent un accroissement du volume intérieur de l'ordre de 50% par rapport aux véhicules précédents.
Logistique simplifiée et bas prix. Cette exigence est satisfaite par l'utilisation de produits du commerce, employés principalement dans l'industrie du poids lourd, ainsi que par le concept modulaire du véhicule permettant de conserver la plus grande communauté de composants entre les différents engins de la famille.
Un besoin mondial. Les réflexions de l'armée française concernant VBM ne sont pas isolées. D'autres armées ont des programmes du même type notamment l'Allemagne, avec laquelle une coopération est souhaitable mais aussi la Grande-Bretagne et le Canada. Tout ceci représente un marché mondial de l'ordre de 15 000 véhicules - si l'on excepte les États-Unis et la CEI - Pour répondre à ces besoins GIAT Industries a lancé sur fonds propres la fabrication d'un véhicule expérimental : le Vextra. Afin de respecter toutes les caractéristiques militaires exigées par l'armée française, il a fallu trouver un équilibre entre les différentes contraintes contradictoires. Ces réflexions ont conduit à un véhicule d'une hauteur d'environ deux mètres et d'une largeur de trois mètres (maximum autorisé pour le transport routier sans escorte de police). Une transmission de mouvement latérale (en H) et le fait que seules Ies roues avant soient directrices ont permis d'obtenir un volume intérieur suffisant pour y loger un maximum de personnes ou d'équipements Afin de permettre un rayon de virage réduit (virage sur 15 mètres entre des murs), un pilotage différentiel reproduit l'effet skid steering des chenillés, qui vient s'ajouter au système des roues directrices.
Vextra est un véhicule expérimental conçu pour étudier différentes solutions techniques. Sorti des ateliers moins de deux ans après le début de son développement. Vextra a été expérimenté depuis le 7 mars 1994 :
il a atteint les objectifs de vitesse maximale (120 km/h), de diamètre de virage (inférieur à 15 mètres entre murs), d'accélération, de freinage et de franchissement.
La France et l'Allemagne ont décidé de coopérer et les états-majors ont publié en mars 1993 des spécifications communes. En parallèle, les industriels français et allemands ont opté pour la coopération et la mise en commun de leurs expériences (GIAT Industries, Krauss-Maffei, Mercedes-Benz et Panhard).
Caractéristiques du Vextra :
Longueur : 8,56 m Largeur : 3,36 m Hauteur : 3,45 m
Poids : 24,5 t. 27 t en "ordre de combat" : 27 t. Charge utile : 6 t.
Moteur : 1 Diesel V-8 SCANIA développant 600 ch
Vitesse maximale : 120 km/h Distance franchissable : 800 km
Boite de vitesses : 7 rapports automatiques. Transmission : en H.
Essieux directeurs : 2 essieux avant. Différentiel central : piloté pour réduire le rayon de virage.
Suspension oléopneumatique.
Equipage : 4 hommes
Armement :
- 1 canon GIAT de 105 mm à âme rayée (49 obus)
ou 1 tourelle Nexter de 25 mm Dragar alimentation double 25 M811 et d'une mitrailleuse coaxiale d'un calibre de 7,62 mm (armement initial)
Essai d'un canon 120 mm FER (faible effort de recul) à la STAT ( section technique de l'armée de terre )
- 2 mitrailleuses de 7.62 mm
Sources : Documention GIAT.
VAB PROTOTYPE
Véhicule blindé à roues à haute mobilité, tous terrains et amphibie, aérotransportable. Sa protection NBC (étanchéité, filtration, pressurisation), son équipement de conduite de jour comme de nuit lui permettent de suivre le combat dans toutes les configurations géographiques, climatiques et d'ambiance. Etudié à la demande de l'Armée Française, les 2 versions 4x4 et 6x6 avec la même caisse et les mêmes organes mécaniques se prêtent à de multiples utilisations par la variété des équipements possibles : Véhicule transport de troupes 12 hommes - lance-missiles - porte mortier - d'appui avec canon de 20 - cargo - P.C. - sanitaire - radio - de dépannage.
Pour réduire les coûts, l'engin utilise un maximum d'éléments provenant du domaine poids lourd civil. Ce choix simplifie par ailleurs la maintenance et la formation des personnels.
CARACTERISTIQUES :
Caisse en acier spécial à blindage, laminée soudée, à plancher entièrement plat avec accès principal par l'arrière par une double porte sans montant central. Accès au poste de pilotage et au poste de chef de voiture par 2 portes indépendantes. 5 ouvertures sur le toit pour évacuation d'urgence. Pare-brise et hublots latéraux et AR protégés et occultés.
Dimensions hors tout : longueur 5.855 m - largeur 2,480 m - hauteur au toit 2.06m - garde au sol 0.400m angles d'attaques AV et AR de 45°.
Moteur commercial diesel 6 cylindres - 245 ch.
Boîte de vitesses - soit mécanique 6 vitesses - soit transfluide 5 vitesses avec convertisseur - soit automatique.
Toutes roues indépendantes - suspension par barres de torsion - Direction assistée - Ponts avec blocage de différentiel - Pneumatiques basse pression 1400×20 avec dispositif d'affaissement limité - 2 hydrojets de 12" pour propulsion aquatique - treuil AV pour auto-halage - Protection incendie du compartiment moteur - Protection NBC.
PERFORMANCES
Transport 12 hommes ou charge militaire 2 tonnes - Vitesse maxi 80 krn/h - Vitesse mini 3 km/h - Pente maximale franchissable 70 % - Devers possible 35 % - Autonomie 1000 km.
Matériel développé de 1973 à 1976 au titre d'un programme de l'Etat-Major de l'Armée Française. sous la direction de la DTAT, en concurrence avec un prototype de la Société PANHARD-LEVASSOR.
SAVIEM présente 5 prototypes, 3 en version 4X4, 2 en version 6X6.
Les véhicules sont désignés par un code S (Saviem) de A à E.
SA 4x4 644-0272
SB 6x6 644-0273
SC 6x6 644-0274 servira par la suite de support à la tourelle HOT
SD 4x4 644-0275 (tracteur de mortier)
SE1 4x4 644-0276
VAB VTT
Le véhicule de l'avant blindé (VAB) est actuellement le véhicule de transport de troupes le plus répandu dans l'armée de Terre. Il est le plus couramment armé d'une mitrailleuse de calibre 12,7mm OTAN pour les véhicules d'infanterie, soit de calibre 7,62mm OTAN en circulaire sur le toit pour les autres modèles.
Créé pour transporter les combattants sur le champ de bataille en les protégeant de la mitraille, des éclats et des risques NBC, il a été décliné en de nombreuses versions.
VAB SHARK
Plutôt que de multiplier encore les blindages, l'objectif du programme SHarK a été de créer une bulle de protection, ou de survivabilité, dans laquelle vont évoluer le char et les blindés qui l'accompagnent. Cette protection active du véhicule permet d'aller au devant de la munition assaillante - détection et interception dans les 10 à 15 mètres, mise à feu, désintégration de la charge explosive ou démantèlement dans le cas d'un obus flèche. Un premier démonstrateur a permis d'en tester la faisabilité en France et au Canada.
SHarK repose sur des innovations technologiques comme l'initiation opto-pyrotechnique. Les concepteurs (Thales TDA, l'Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis), ont reçu le prix de l'ingénieur général Chanson 2008, délivré par l'Association de l'armement terrestre (AAT).
Cette ultime version voit le véhicule poussé au maximum de ses capacités et intègre les dernières évolutions développées au cours des années passées, dont les crash programmes lancés en urgence pour les besoins de l’engagement en Afghanistan. Les axes d’amélioration concernent à la fois la puissance de feu et la protection humaine (huit combattants Felin embarqués + deux d’équipages).
Le VAB Ultima intègre un kit de surblindage balistique, un kit de protection des passages de roues, un caisson ventral anti-IED ainsi que des sièges suspendus anti-mines individuels. Ses capacités de protection ont aussi été revues à la hausse avec l’adjonction d’un détecteur de départ de coups réalisé par la PME française 01-Db Metravib.
L’armement comprend le tourelleau téléopéré Protector TOP de Kongsberg. L’Ultima est bien entendu «félinisé», à la fois pour l’équipage et les soldats embarqués, avec donc l’ajout de chargeurs de batterie pour la nouvelle tenue du combattant français. Le VAB est en outre équipé du système de communication et de commandement SITEL de Sagem.
VAB mark 2
L'expérience de l'Afghanistan a montré les faiblesses du VAB face aux situations rencontrées sur les nouveaux théâtres d’opérations.Le Mark 2 offre une protection renforcée contre les mines et engins explosifs improvisés (E.E.I.).
La conception, le blindage et le sur-blindage du VAB Mark 2 ont été adaptés aux nouvelles normes (Level 4 OTAN - norm stanag 4569).
Ce blindage résiste aux balles de mitrailleuses lourdes et aux obus de 20 mm.
La nouvelle forme de la coque améliore l'habitabilité et peut transporter jusqu’à 10 soldats + pilote et copilote,
les sièges suspendus permettent de limiter les effets d’une explosion de mine.
Le VAB est climatisé pour faire face aux températures extrêmes. Il est aux normes N.B.C. (nucléaire, bactériologique, chimique).
l’engin étanche ce qui permet de rouler dans un environnement contaminé. Dans la version testée, il est équipé d’un tourelleau téléopéré.
La boite de vitesse est automatique à 6 vitesses (ZF 6 HP 502), accouplée à un moteur Renault DXi7 6 cylindres de 320 CV, l’engin peut ainsi rouler à près de 110 km/h
Caractéristiques
- poids à vide : 10 à 11 t poids total max 16.5 à 18.5 t
- Longueur : 5,90m largeur : 2,50m hauteur 2,20m
- garde au sol : 0,40m empattement : 3,00m
- volume interne : 12m3
- moteur : Renault DXi7 Diesel 6 cylindres 320 CV couple maxi 1200 NM de 1200 à 1700 t/mn
- boite 6 vitesses
- pneus 1400 R 20
- vitesse maxi 105 km/h autonomie 1000 km réservoir 300 l
- gué : 1,50 m obstacle vertical 0,50m fossé : 1,00m
- pente 60% dévers 40%
VAB mark 3 2013
Ressemblant aux versions antérieures, le Mark3 ne partage que 20% d’éléments avec ses prédécesseurs. Configuré en 6×6, sa masse maximale atteint les 20 tonnes (contre 13 tonnes pour le Mk1 et 15,8 tonnes pour le VAB Ultima). Le redressement des flancs du véhicule, l’allongement de la caisse et son rehaussement font passer le volume interne de 12 à 13,3 m3 par rapport au VAB Mark 2, sans que la largeur hors tout du véhicule ne soit changée. Au chapitre des différences avec la génération précédente de VAB, on note l’installation d’une rampe d’accès arrière (qui sera sans doute optionnelle sur les modèles de série) et la présence de coffres de part et d’autre de cette rampe, pouvant par exemple accueillir le groupe de conditionnement d’air.
Le Mark 3 est prévu en version VTT avec armement téléopéré à la manière du VAB Top. Plusieurs déclinaisons sont prévues telles que le VAB PC, le VAB ambulance avec quatre civières et autant de personnels médicaux, un porte-mortier avec un tube de 120mm dans la caisse ou encore un VAB Mk 3 VCI léger accueillant un équipage de trois personnes et un groupe de combat de sept fantassins, avec un tourelleau téléopéré TRT-25 de BAE Systems, avec un canon de 25 à 30mm.
Propulsé par un moteur de 320 à 400 chevaux produit par Renault, le VAB Mark 3 dispose de suspensions indépendantes, d’une boite automatique et d’un système de gonflage des pneus centralisé. Le VAB 3 peut franchir des obstacles de 0,50 mètres ou des tranchées de près d’un mètre et atteint une vitesse de 105 km/h. Le VAB Mk3 est amphibie (ce que n’est plus le VAB Ultima, « trop chargé ») grâce à un hydrojet et peut être transporté en C-130. Il dispose d’une architecture électronique évolutive.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Poids au combat : 8 300 kg Pression au sol : 2.558 kg / cm²
Longueur : 4,79 mètres Largeur : 2,01 mètres Hauteur : 2,31 mètres
Equipage : 4 hommes
Blindage et Armement :
Armement : 1 canon de 25mm SA 34 (150 coups) 1 mitrailleuse de 7,5mm (3750 coups)
Blindage maximum : 20 mm Blindage minimum: 7 mm
Propulsion :
Moteur : 1 Panhard I.S.K. Puissance : 105 CV Puissance spécifique : 13 CV / tonne
Vitesse sur route : 73 km/h
Réservoir : 145 litres Autonomie sur route : 363 km Autonomie tout terrain : 207 km
Production : 500 exemplaires Prototype : octobre 1933
L'AMD 178 AU COMBAT
Le Chef d'Escadron Joseph d'Astorg (1892 - 1944), commandant le Groupe de Découverte du 1er R.A.M. pendant les opérations de Belgique (10 - 22 mai 1940) puis commandant le Régiment de Découverte (1er R.A.M.) de la 4ème D.L.M. pendant les opérations de la campagne de France (11 - 24 juin 1940), a rédigé ce rapport sur l'AMD-178 tout juste après la bataille :
Qualités particulièrement appréciées dans le matériel en cause :
A. Silence, permettant sous la réserve indiquée ci-après au sujet des freins : la surprise.
B. Vitesse appréciable, certes, mais encore très insuffisante par rapport aux automitrailleuses allemandes.
C. Robustesse mécanique : ce matériel est d'une qualité d'exceptionnelle, au point de vue mécanique. A part l'embrayage qu'on pourrait renforcer utilement et la pompe à essence qui a donné que de rares ennuis, aucune de nos voitures n'a été arrêtées pendant deux fois 12 jours malgré l'emploi intensif dans des conditions très dures. Pratiquement pendant ces deux périodes ci-dessus rappelées, les voitures n'ont eu aucun entretien et se sont néanmoins magnifiquement comportées au point de vue mécanique.
D. Aptitude au passage en terrains variés. A condition que :
1. Il n'y ait pas de fossé important.
2. Que le terrain soit suffisamment dur.
Ce matériel se tire parfaitement bien d'affaire en dehors des routes. Plusieurs patrouilles ont été faites sur les hauts de Meuse au N.O. de Dinand en plein champs sur une distance de 4 ou 5 kilomètres, avec franchissement d'escarpements et de chemins encaissés.
Deux fois mon escadron de Panhard a participé en pleins champs à des contre-attaques exécutées par notre escadron de chars pour étendre le front d'attaques et en protéger les flancs. Jamais nos voitures n'ont été mises en difficulté. (Il faut noter que le terrain était suffisamment résistant : herbages et guérets).
Il reste au moins que ces voitures qui sont des voitures routières, peuvent sortir facilement de la route pour contourner un obstacle.
E. Rayon d'action suffisant.
Défauts constatés :
A. Vitesse insuffisante si on la compare à celle des automitrailleuses allemandes. Les Panhard atteignent difficilement à plein régime 80 kilomètres-heure.
Or, le 15 juin à Courtenay, un officier d'Etat-Major de la 4ème D.M.L. a été fait prisonnier. Il était en side-car Indian. Au bout d'une demi-heure il s'est échappé, a retrouvé son side et est parti à toute vitesse en direction de Montargis sur la route nationale. Trois automitrailleuses allemandes sont parties à sa poursuite avec un handicap de 500 à 700 mètres. En 4 kilomètres, elles l'ont rattrapé, dépassé et repris. Ceci indique une vitesse instantanée de 110 à 115 kilomètres-heure au moins. Nos Panhard plafonnent à 35 kilomètres au dessous.
B. Si la marche même à plein régime est silencieuse, par contre les freins sont extrêmement bruyants et s'entendent à plusieurs kilomètres de distance comme un hululement. C'est un inconvénient grave de jour comme de nuit, auquel il importe de porter un remède.
C. Blindage : nettement insuffisant. Toutes nos voitures ont été plus ou moins blessées par des armes allemandes. Les Allemands visent toujours la tourelle. Rares sont les points d'impacts au-dessous de la circulaire. Cette dernière partie est particulièrement vulnérable car rien ne la protège et nombreuses sont nos voitures dont la tourelle a été bloquée par un obus anti-char. Les canons de 25 également ont été mis hors d'usage par des coups au but sur le canon.
D. Armement : il est insuffisant contre le char lourd Skoda qui précédait toutes les colonnes blindées ou motorisées allemandes. Le canon de 25 perfore sous incidence normale 30 à 40 millimètres mais non 50. Si le canon de 25 avait au moins été du modèle automatique, on aurait pu obtenir un résultat meilleur par un martelage ou le ramollissement du blindage ennemi.
La mitrailleuse de 7,5mm par contre est excellente contre le personnel et n'a donné lieu à aucun incident. Mais le manque total de balles traceuses s'est fait péniblement sentir.
A côté de cette mitrailleuse il est indispensable de pouvoir disposer d'une arme à grande puissance de perforation et utilisation des projectiles et traceurs à la fois. L'effet moral de projectiles traceurs sur l'adversaire est considérable et nous avons eu le grave tort de le négliger. Les Allemands avaient des projectiles traceurs pour toutes leurs armes.
E. Habitabilité : Il est presque impossible de bouger à l'intérieur de la voiture surtout lorsque le poste de T.S.F. est installé à bord. Les sièges sont impossibles à régler ce qui augment les difficultés de tir. La tourelle est beaucoup trop lente et devrait comporter un débrayage de tourelle. L'aération est absolument insuffisante et n'est d'ailleurs pas organisée.
F. T.S.F. : Les postes de radio n'ont jamais fonctionné car à la première bombe d'avion tombé à proximité toutes les lampes ont été mises hors d'usage. D'autre part les antennes n'ont pas résisté aux éclats d'obus ou de bombes ou à l'arrachage par les branches des arbres.
En résumé, la T.S.F. indispensable entre le Commandement de la Découverte et la Division est inutile et même nuisible dans les voitures de Peloton.
Appréciations générales :
En résumé malgré les défauts ci-dessus exposés et auxquels il aurait dû être porté remède en temps voulu, en particulier en ce qui concerne la protection de la tourelle et l'armement, ces voitures se sont splendidement comportées et ont fait beaucoup de mal à l'ennemi...En tout cas, un principe doit être maintenu : c'est celui de l'équipage de 4 hommes pour des voitures de l'ordre de grandeur de la Panhard...
Extrait de la Revue de la Cavalerie Blindée, mars 2006 (Informations Thierry Faucheret)
1935 AMD LATIL
Répondant au programme de 1932, l’AMD Latil est présenté à la commission technique de Vincennes à partir de 1934.
L’AMD Latil est un engin à 4 roues motrices et directrices indépendantes. La conduite peut se faire à partir d’un des deux postes de conduite avant ou arrière. La visibilité du poste arrière est jugée insuffisante.
Les essais en tout-terrain font rapidement ressortir l’incapacité de l’engin à quitter les voies carrossables.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Constructeur : Latil
Type : Automitrailleuse de Découverte
Équipage : 4 hommes
DIMENSIONS |
ARMEMENT |
Longueur châssis (m) : 5,17 Poids en ordre de Combat (kg) : 8 100 |
Armement principal : 1 canon de 25mm |
MOBILITE |
|
Moteur : Consommation (litres/100km) : 49,5 sur route |
Diamètre des roues (m): 1,70 |