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1940 - 26e BCC historique

HISTORIQUE DU
 26e BATAILLON DE CHARS DE COMBAT

 

                                                                   

      
Le 26e BCC est constitué le 2 septembre 1939 à Maubeuge à partir du 509e  Régiment de Chars de Combat (RCC).
 
Cette unité est équipée de 45 chars Hotchkiss H 39, aux ordres du commandant Bonnot et rattachée administrativement au 509e Groupe de Bataillons de Chars de Combat (GBCC), affectée à la IXe Armée.
La création des quatre Divisions Cuirassées (DCR) de janvier à mai 1940 obligent l'Etat-major à de nombreuses réorganisations dans la répartition des bataillons de chars de combat au sein des armées et des groupements auxquels ils sont rattachés.

Le 16 janvier 1940, création au camp de Chalons, de la 1ère division cuirassée. Le 26e BCC est affecté à la 3e demi-brigade. Il la rejoint et stationne dans les environs de Suippes.

Le 10 mai 1940, la 1ère DCR fait mouvement sur la Belgique.

Le 14 mai 1940, le 26e bataillon de chars de combat va se positionner au sud de la Sambre.

Le 15 mai 1940, le 26e BCC renforcé de la 2e compagnie du 2e BCC de la 2e DCR va se placer en couverture au sud de Florennes.
En début d’après-midi, le 25e et 26e BCC attaquent les blindés allemands sur l’axe Anthée - Philippeville.

A 16 heures, après de durs combats le 26e BCC réduit à une compagnie se replie à l’ouest de la route Mettet - Florennes.

Le 16 mai 1940, les restes du 26e BCC passent au groupement Préaud (1er GRDI), puis à la 4e division légère de cavalerie qui a perdu la moitié de ses effectifs ; ils seront détruits ou capturés le 21 mai 1940 à Boussois.
 

1940 - 25e BCC historique

HISTORIQUE DU


 25e BATAILLON DE CHARS DE COMBAT

 


Issu du 509e  Régiment de Chars de Combat,le 25e BCC est constitué le 27 août 1939 à Maubeuge.
Ce nouveau bataillon est équipé de 45 chars H 39, aux ordres du commandant Pruvot est rattachée administrativement au 509e  Groupe de Bataillons de Chars de Combat (GBCC) et affectée à la IXe Armée.
Le 16 janvier 1940, la 1ère Division Cuirassée est créée au camp de Chalons..  Le PC s’installe à Suippes où successivement ses unités viennent la rejoindre. Le 25e  B.C.C. est affecté à la 3e demi-brigade et cantonne dans les villages environnants.
Le 10 mai 1940, la 1ère DCR alertée fait mouvement sur la Belgique. Le 25e bataillon de chars de combat va se positionner au Nord-Ouest de Flavion au Sud de Namur.
Le 15 mai 1940, en vue de stopper la progression allemande, avec le 26e BCC, le bataillon attaque les chars ennemis qui défilent sur la route d’Athée-Philippeville.  A 14 heures, le 25e BCC va s’installer au sud de Florennes, puis à 16 heures arrive l’ordre de repli général avec la division à l’ouest de la ligne Mettet-Florennes.
Le 16 mai 1940, le 25e BCC fait face à une forte attaque allemande sur l’axe Solre-le-Château – Avesnes, une compagnie du 25e BCC est anéantie.
Le 17 mai 1940, la 1ère division cuirassée qui a payé un lourd tribu pour retarder l’avance ennemi n’existe plus en tant que grande unité. Ses derniers éléments se replient en combattant. Ce que l’on appelle encore le 25e bataillon de chars de combat est réduit à 1 char B et à 4 chars H 39 qui battent en retraite par Haudroy, La Chapelle-en-Thiérache, Guise.
Le 18 Mai, le général Bruneau et une partie de son état-major sont capturés à Bantouzelle au sud de Cambrai.
Après avoir perdu tous ses chars dans la journée du 16 mai, la 2e compagnie à Beaumont, la 1ère compagnie à Avesnes et la 3e vers La Capelle, le 25e BCC se rassemble le 19 mai dans la zone Esternay - Bouchy-le-Repos.
Les survivants des 25e et 34e BCC sont amalgamés et intègrent la 1ère DCR reconstituée à Pont-Saint-Maxence. Cette nouvelle division, commandée par le Général Welvert représente un tiers de la précédente.
Le 31 mai du personnel est envoyé au camp de Satory (Dépot 302) pour percevoir des chars provenant pour la grande partie du 2e BCC, lui-même incomplètement doté, de la 10e Brigade de Cavalerie Polonaise. Obligation a été faite au 2e Bataillon polonais de verser ses chars au 25e BCC.
Il est prévu de percevoir 24 chars R 35 à train de roulement AMX (R 40) et 21 R 35 à répartir dans les 3 compagnies :
1ère et 3e sections : chars R 40
2e et 4e sections : chars R 35 et 1 R 40 pour le chef de section
Echelon : 6 chars R 35.
Le 1er juin une équipe va percevoir à Chateaufort (6 km Sud de Satory) 32 moto ou side-cars, 6 voitures de liaison et 19 camionnettes auprès du 2e Bataillon de Chars Polonais.
Le 4 juin le 25e BCC équipé de 45 chars fait mouvement par voie de terre vers la forêt de l'Isle-Adam puis le 5 en direction de Champien (Somme).
Le 5 juin 1940, devenue opérationnelle, la nouvelle division combat dans la région Roye - Liancourt dans l’Oise puis couvre dans les jours suivants la retraite de la VIIe armée.
Le 6 juin le Bataillon est engagé à Roye où il perd 8 chars et à Champien où 7 chars sont détruits.
Le 14 juin 1940, le 25e BCC, se retrouve à Bray-sur-Seine où à la suite d’un vif engagement, il stoppe l’ennemi et l’oblige à un recul, ce qui permet à de nombreux éléments amis de passer sans encombre la Seine.
Puis c’est la retraite, le 16 juin à Saint-Germain-les-Prés, le 17 à Gien, le 18 à Plou.
Le 20 juin, les chars sont à Argenton-sur-Creuse.
Le 22 juin 1940, les débris de ce qui avait été la 1ère DCR sont regroupés à l’ouest de La Souterraine. Le 25e BCC compte encore 6 chars dont 3 sont avariés.
C’est là qu’aura lieu la dissolution.

 

1940 - 24e BCC combat de Montcornet

 

Le 24ème Bataillon de Chars de Combat
 
à Montcornet




Si certaines unités de la 4e D.C.R. ont été constituées de toute urgence au début du mois le mai 1940, il ne peut pas en être dit autant du 24e B.C.C., équipé de chars Renault R 35 et constitué officiellement le 30 août 1939. Ce B.C.C. est d'ailleurs l'émanation directe du 2e Bataillon du 508e régiment de chars de combat.

Après avoir participé à l'affaire de la Sarre, le 24e B.C.C. reste en Lorraine pendant toute la drôle de guerre. Le 12 mai, le bataillon est mis en alerte et le 14, il se met en mouvement vers l'ouest. Le 15 mai, les nouvelles officieuses sont alarmantes, mais lorsque le 24e B.C.C. cantonne au sud de Laon enfin de journée, il est loin de se douter que l'ennemi est à moins de deux jours de marche.

Le 16, le bataillon est affecté à la 8e demi-brigade du lieutenant-colonel Simonin, de la 4e D.C.R. du colonel de Gaulle. A cette date, seule la 3e compagnie a terminé ses mouvements et elle est aussitôt employée à constituer trois bouchons pour barrer les routes venant de Montcornet. A midi, les deux autres compagnies s'établissent dans la forêt de Samoussy.

En fin d'après-midi, la section du sous-lieutenant Jeanney de la 3e compagnie, s'établit au pont de Chivres. Durant les heures qui suivent, elle va causer des pertes considérables aux Allemands, surpris de rencontrer une résistance dans un secteur apparemment vide de troupes françaises.

A 19h30, une colonne de trois autos-mitrailleuses allemandes, précédée de motocyclistes, débouche face au bouchon. Cette colonne est détruite immédiatement A la nuit, deux side-cars allemands sont également détruits. Vers 5h30 du matin, une nouvelle colonne d'autos-mitrailleuses, side-cars, camions divers, débouche. Prise à partie par les chars, elle est intégralement détruite.

Bilan de l'opération (en faveur du 24e B.C.C.) : 23 tués dont un officier ; 33 prisonniers ; 18 véhicules avec un important matériel radio.

Le lendemain, le 24e B.C.C. attaque vers Montcornet, à l'exception de la section du sous-lieutenant Jeanney. La 1ère compagnie est en premier échelon à gauche, la 2e en premier échelon à droite et enfin la 3e en réserve et protection du flanc gauche du bataillon.

La première partie de l'opération, jusqu'à Sissonnes, se déroule sans la moindre difficulté, mais le bataillon s'oriente un peu trop vers le nord. Néanmoins, les R 35 arrivent à Montcornet :

« Les villages de Lislet et Montcornet sont atteints par nos chars qui y pénètrent jusqu aux ponts sur la Serre. Mais l'ennemi se ressaisit rapidement et ouvre sur nos chars un feu nourri et précis d'armes anti-chars. Les blindages résistent bien sauf aux coups tirés à très faible distance.

Les équipages ont eu au cours de cette attaque un allant magnifique et un mordant à toute épreuve en dépit de la profondeur considérable du terrain et de la rapidité avec laquelle cette action a été montée. Mais les pertes sont lourdes :
- le capitaine Penet, commandant la 1ère compagnie et son mécanicien Le Tacon pris à partie par une arme anti-char, ne rejoignent pas lors du ralliement
- la 2e compagnie est fortement éprouvée : le sous-lieutenant Cramail et le caporal-chef Guily sont tués dans leurs appareils par armes anti-chars. Le caporal Trainel et le chasseur Pasquet sont portés disparus ;
- la 3e compagnie ne subit aucune perte ;
- chars détruits ou disparus au cours du combat : 7 chars.

Le 18 mai, le 24e B.C.C. est placé en position défensive devant Laon et le lendemain, il participe à l'opération vers Crécy-sur-Serre. Cette fois, le 24e B.C.C. ne s'aventure pas jusqu'aux ponts de la Serre, qui sont minés. Il ne dépasse pas les villages qui bordent la rivière et ne subit aucune perte.

Le 20 mai, il n'en est pas de même. Cantonné dans le bois de Lavergny, le 24e B.C.C. est bombardé : deux tués et deux blessés.

Vers 10 heures, le bataillon se dégage du bois et rencontre une colonne de cavalerie allemande qui est repoussée avec de lourdes pertes. A 11 heures, il reçoit l'ordre de se replier, tout en formant trois bouchons retardateurs à Aubigny, Corbeny et Ville-au-Bois. Peu après, la 3e compagnie reçoit l'ordre de dégager la ferme d'Hurtebise où une colonne automobile est bloquée par l'ennemi. Deux chars de la 3e compagnie, puis la 1ère compagnie dans son ensemble, attaquent les défenses antichars allemandes et permettent de dégager une part importante de la colonne. Un char est détruit pendant cette opération, son équipage porté disparu. Le repli s'effectue dans des conditions difficiles, le matériel, très éprouvé, étant détruit ou sabordé. Selon les rapports, 10 à 11 chars sont détruits ou abandonnés, dont 4 en cours de réparation à la C.E.

Le bataillon est ensuite mis au repos vers Compiègne, puis il participera à la bataille d'Abbeville et au repli vers la Loire et au-delà.
 

1940 - 23e BCC historique

                             23e BATAILLON DE CHARS DE COMBAT

                                                                  Chars Renault R 35

 

 

 

Le 23e BCC est créé le 1er septembre 1939 à partir du Centre Mobilisateur 512 de Chalons-sur-Marne.
Cette nouvelle unité, équipée de 45 chars R 35, est aux ordres du Chef de Bataillon Prevot. Elle est rattachée administrativement au 512e Groupe de Bataillons de Chars de Combat.

En septembre 1939 le 23e BCC s'installe à Pouilly au sud de Metz.

Le 12 mai 1940,
Le 23e BCC se déplace vers Metz puis le lendemain est mis à la disposition de la 20e Division d'Infanterie et va se positionner à Mercy le Haut.

Le 14 mai 1940
Le 12e BBC s'installe dans la région d'Hayange au sud de Thionville.
Faisant suite à l'attaque des troupes allemande dans la région de Sedan, le commandement fait glisser certaines unités de l'Est vers l'Ouest au profit du 4e Groupe d'Armées du général Huntziger.

Le 20 mai 1940
Le bataillon s'installe à Boult sur Suippe, le 26 il est à Epoye.

Le 1er juin 1940
Le Bataillon est rattaché au 23e CA commandé par le général Germain.
Jusqu'au 10 juin ses unités stationnent aux environ de Vaudetre dans la Marne, prêtes à intervenir pour assurer la retraite des 2e, 10e et 14e DI.

Le 15 juin 1940
Le Bataillon se retrouve au nord-est de Troyes à Montsuzain en couverture des 53e et 42e DI qui se replient en direction de Moulins.
A partir de cette date la direction générale de retraite de la IVe Armée du général Requin sera pour un regroupement au sud de La Charité sur Loire.
Les renseignements concernant le 23e BCC s'arrêtent à La Charité sur Loire.

 

1940 - 22e BCC historique

                                      22e BATAILLON DE CHARS DE COMBAT

 

 

Le 22e BCC est créé le 29 août 1939 à Nancy à la dissolution du 510e Régiment de Chars de Combat.
Ce bataillon, équipé de 45 chars R 35, est aux ordres du Chef de Bataillon Sergent.
Il est rattaché administrativement au 510e Groupe de Bataillons de Chars de Combat et affecté à la VIIe armée.
Le 10 mai 1940, le 22e BCC participe à la manœuvre Breda-Dyle. au sein de la VIIe Armée du Général Giraud.

Le 13 mai 1940
La 7e Armée se replie vers le nord-est de la Belgique dans la région Est de Charleroi depuis la région de Breda - Tilburg. Elle entre en contact avec la 9e Panzerdivision et retraite ensuite vers la France avec des éléments de la IXe Armée pour se positionner près du Quesnoy.

Le 16 mai 1940
Le général Giraud remplace le général Corap, la IXe Armée n’est plus, ses restes fusionnent avec la VIIe Armée.
Le 22e BCC tout en combattant se dirige en direction du nord-ouest sur un axe Lens, Béthune.

Le 23 mai 1940
Après avoir participé à le défense de Béthune, le reste du bataillon se replie vers Hazebrouk. Un de ses éléments fait mouvement avec un convoi par la RN 43 avec le 9e BCC. Près de Saint-Hilaire-Cottes une première escarmouche met aux prises un Kampfgruppe de Waffen SS et les derniers éléments de la colonne blindée.
Quelques kilomètres plus loin pénétrant dans Aires sur Lys les chars sont piégés en pleine ville où après un intense combat de rue de nombreux R 35 sont détruits.
Les rescapés de cet affrontement passent le canal de L’Aire et se replient sur Hazebrouk.

Le 27 mai 1940
Les restes du 22e BCC stationnent à la ferme Brandler près de Dunkerque, où le bataillon partage ses cantonnements avec des éléments du 9eet du 39e BCC de la Ière Armée.

Le 28 mai 1940
Avant le départ de l’unité pour Malo-les-Bains pour un éventuel embarquement pour l’Angleterre, les chars restant sont sabotés.

  1. 1940 - 21e BCC historique
  2. 1940 - 20e BCC historique
  3. 1940 - 19e BCC jmo
  4. 1940 - 19e BCC historique

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