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DOUAUMONT III 501RCC

DOUAUMONT III       501e RCC    3e Compagnie

 

M 4 A1 n° 37  
 

 

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DOUAUMONT II 501RCC

DOUAUMONT II       501e RCC    3e Compagnie

 

M 4 A3 n° 40  
 
Affecté  le 20 septembre 1944.

Endommagé à Bréménil (Meurthe-et-Moselle) le 18 novembre 1944. Réparé et remis en service.

Equipage :
Chef de char : Palatini blessé le 14/12/1944 puis d'Etienne
Tireur : Chenu
Radio-chargeur : Hanus
Pilote : Leduc blessé le 14/12/1944 puis Hyafil
Aide-pilote : Herzele

 

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DOUAUMONT 501RCC

DOUAUMONT           501e RCC    3e Compagnie

 

M 4 A2 n° 40     matricule : 420-584  Photo : ECPA

Chef de char : Sergent Marcel BIZIEN, tué le 25 août 1944 remplacé par le Sergent GIANGANDI, tué le 17 septembre 1944
Tireur : MIGURAS (après le 17 septembre muté sur char ARGONNE II)                 
Radio chargeur :
Pilote : Maurice GATOR, tué le 13 août 1944, remplacé par CAMPILLO, remplacé par DELEPINE ?
Aide pilote : CAMPILLO, devient pilote du char à Paris

Paris 25 août 1944
A 13 heures, sous le commandement du commandant de La Horie, la 1ère section de chars (lieutenant Bénard) se lance à l'attaque de l'hôtel Meurice appuyée dans sa progression par deux sections d'infanterie du Tchad. L'hôtel Meurice est le Q.G. du général von Choltitz, commandant la garnison allemande du "Gross Paris". La progression commence le long de la rue de Rivoli ; les fantassins bondissent de pilier en pilier et de porte en porte ; le lieutenant Bénard défonce une barricade antichars et débouche sur la place de la Concorde. Là, son char de tête le DOUAUMONT (chef de char, sergent Bizien, vingt et un ans) tombe nez à nez avec un Panther, engagé dans un duel au canon avec des Sherman qui le tirent du haut de l'avenue des Champs-Élysées. Il lui envoie l'obus qui est dans son 75, un explosif dont l'effet est nul sur l'épais blindage de l'Allemand ; puis le tireur, n'ayant plus de perforants sous la main, recharge avec un fumigène encore plus inefficace. Cependant le Panther commence à tourner son terrible 75 PAK vers le DOUAUMONT, mais heureusement sa tourelle, actionnée à la main, ne peut tourner rapidement : le conducteur du DOUAUMONT, Campillo, fonce sur le Panther et l'éperonne ; le 75 allemand, vu sa longueur, est arrêté dans sa rotation par la paroi de la tourelle du DOUAUMONT et ne peut tirer sur celui-ci. L'équipage boche, profitant du nuage artificiel provoqué par le fumigène, quitte son Panzer et s'engouffre par la grille de la place de la Concorde dans le jardin des Tuileries.
Hélas ! à peine le sergent Bizien qui, fou de joie, s'embrasse avec son équipage, se remet-il en route, qu'une balle tirée d'un toit l'atteint en pleine tête. Il s'écroule, mort, dans sa tourelle. Encore un ancien de la compagnie qui part en héros !
Hasard étrange : dix mois plus tard, sur l'autostrade de Munich, les chasseurs de l'équipage du DOUAUMONT II qui est tombé en panne, interpellent un tankiste allemand, qui passe muni d'un laissez-passer américain, pour rejoindre son foyer ; ils lui demandent un coup de main - entre collègues des chars - pour les aider à faire monter leur Sherman sur un porte-chars ; au cours de la conversation, ils apprennent de lui qu'il était précisément le conducteur du Panther allemand éperonné place de la Concorde par le char qu'il aide à manœuvrer.

Chatel le 17 septembre 1944  
De Nomexy où je suis avec ma jeep, et où les obus éclatent de tous côtés, je vois à la jumelle tout le combat se dérouler à quelques centaines de mètres devant moi. Soudain, j'aperçois un de nos chars qui flambe. Lequel est-ce ? Quels sont ceux de mes camarades qui se débattent dans les flammes ? C'est le DOUAUMONT.
Voici ce qui s'est passé, d'après ce que me dira plus tard un membre de l'équipage. Le tireur Miguras, un volontaire chilien, les yeux collés à sa lunette, aperçoit une masse sombre dans un buisson ; il prévient aussitôt le chef de char, le sergent Giangandi, mais celui-ci lui dit : ne tire pas, c'est peut être un Sherman. Miguras insiste, mais Giangandi veut être sûr que ce n'est pas un char français. Enfin Miguras ne doutant, plus qu'il a affaire à un boche, appuie sur la détente en hurlant : "Merde, je tire !" A la même fraction de seconde le tireur boche fait feu, lui aussi, et son obus atteint le DOUAUMONT en pleine tourelle. L'équipage saute du char qui commence à flamber ; le malheureux Giangandi, gravement touché, fait des efforts surhumains pour sortir du char. Son buste émerge de la tourelle et il crie, il hurle : "Sauvez-moi, les copains, sauvez-moi ! " Un de ses camarades regrimpe sur le char : au moment où il va le saisir, le souffle d'un obus de 88 le rejette à terre. Giangandi disparaît dans l'explosion des munitions du char. C'était un nouveau à la compagnie, qu'il avait ralliée en Normandie après avoir fait plusieurs mois de maquis dans des conditions très pénibles. Le jour de son arrivée, voyant nos chars, il nous avait dit : "C'est une vraie partie de rigolade de faire la guerre avec un pareil matériel ! "
Le caporal-chef qui avait tenté de le sauver sautait pour la 3e fois avec son char : pour la 3e fois il n'avait pas la moindre égratignure.

 

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DORDOGNE II 6RCA

DORDOGNE II      6e RCA    4e Escadron

  

M 4 A1 76mm                                

 

 
Le DORDOGNE livré en avril 1945 ne porte pas le suffixe II.

 

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DORDOGNE 6RCA

DORDOGNE       6e RCA    4e Escadron

  

M 4 A2                                 N° 74

 

Chef de char : Maréchal‑des‑Logis Mitard 
Tireur : Roman
Radio-chargeur : Cano

Détruit à Hagenbach (D) le 24 mars 1945

 

Le char DORDOGNE à Buc (Terr. de Belfort) le 20 Novembre 1944.

Buc ‑ Un bien petit village, que peu de gens connaissent et qui pourtant est un des plus vivaces souvenirs du 4ème Escadron et de la compagnie de Légion qui l'accompagne : un des plus tragiques aussi.
J'y suis arrivé avec mon 74 au lever du jour, sous une pluie fine et glaciale, un peu vexé de suivre l'escadron à une demi­-journée de retard, étant resté en panne la veille . . . . . . . Nous allons nous rattraper.
Je reprends ma place dans le peloton, juste le temps de recevoir les ordres du Lieutenant Dorr, qui me dit :
"Mets‑en un coup, si ça fonce assez dur, Belfort peut tomber aujourd'hui."
Belfort dont on nous a tant parlé. Trente kilomètres d'abatis, des mines partout, les Miliciens, les S.S. Enfin, on verra bien.
On démarre, en tête le 73 : DIJONNAIS avec mon copain Petitjean, puis le 75 DOUBS avec ce brave Dallafiora, puis le char du Lieutenant, le 71 DAUPHINE, et enfin le mien : le DORDOGNE.
5oo mètres et on arrête. Le Lieutenant dégage à gauche et vire vers l'orée du bois. Je serre sur les deux autres, brusquement arrêtés. Pourquoi ? Je suis trop vite fixé ; une fumée bleue monte de la tourelle du premier char, où rien ne bouge plus ; dans le fossé gauche, s'activent bientôt Fabriou et Bovet Achille, brûlés et sanglants. Que sont devenus les autres ?
A droite de la route, montant vers le bois : une tranchée admirablement bien camouflée, d'où part un feu d'enfer d'armes automatiques ; à gauche, bordant la route, à 200 mètres, un autre bois où l'on voit des casemates en rondins.
Quelques perforants‑explosifs réglés sans retard en ont vite raison.
Le temps passe ; à gauche et à droite, les 2ème et 1er pelotons bagarrent durement. Les minens tombent comme grêle ; on tire toujours.
Enfin, un mouchoir blanc se montre au dessus de la tranchée ; une quinzaine de Boches se rendent. 3 sont descendus par leurs snippers qui ont l'air d'en vouloir.
Peu à peu le feu ennemi diminue d'intensité ; vers la gauche, on arrose copieusement à la mitrailleuse des Fritz qui se sauvent ; à droite, le premier peloton à l'air de faire un boulot terrible.
Soudain, je vois passer Petitjean, chef du char en flammes. Il se traine par bonds d'un mètre ; il est couvert de sang et tout brûlé, impossible de descendre pour lui porter secours.
Nos légionnaires ont enfin pris la tranchée ; l'ordre arrive : en avant. Le 75 ne bouge pas ; le Chef de char est tué et il n'y a plus de munitions. Je double comme je peux, puis il faut passer le 73 qui finit de brûler ; le pilote réussit à faufiler ses 30 tonnes d'acier entre les arbres et l'autre char. Il est à moitié en bascule sur le fossé, c'est difficile, et s'il y avait des mines, on ferait un sacré saut.
Enfin, ça y est, 300 mètres et stop. A 800 mètres devant nous, un superbe emplacement d'anti‑char. Roman l'a vu aussi et, sans que j'aie rien à dire, envoie coup sur coup 5 ou 6 explosifs dedans. J'observe un peu et on arrive à l'emplacement : il était vide : "Manque de pot".
Tout est calme, trop calme même. Méfions‑nous d'une embuscade possible. J'observe soigneusement. J'ai sur l'arrière du char 2 légionnaires : le caporal Damoizeau et le petit Diaz avec sa mitrailleuse : ils ouvrent l'oeil et arrosent copieusement les couverts suspects à droite, pendant que j'arrose à gauche, avec la mitrailleuse de tourelle.
On repart : encore 400 mètres. Les half‑tracks et l'autre char sont assez loin derrière ; qu'importe, puisqu'ils peuvent tirer où je suis.
La route tourne et il y a une petite côte à monter. J'évalue mon défilement de tourelle, commande :"A gauche et stop". et . . . . . Pan! ça y est . . . . une secousse terrible accompagne une explosion abrutissante, la tourelle est pleine de fumée.
Pas de doute, même sort que le 73, je me vois déjà en flammes comme lui ; j'empoigne ma mitraillette et je hurle "A terre vite", en bondissent de la tourelle ; les légionnaires sont déjà allongés dans le fossé. C'est une mine, crie Damoizeau ; le char n'est donc qu'immobilisé. Aussitôt en s'organise. Damoizeau et Diaz, avec un superbe mépris des mines, vont mettre leur mitrailleuse en batterie dans un buisson, à 50 mètres à gauche, en direction d'un bois suspect. Roman et Cano, occupent la tourelle et continuent le feu au canon, sur un bois, à 300 mètres devant, où sont encore les Boches. Mollard, debout sur les moteurs, dirige leur feu, ne s'arrêtant d'observer que pour descendre, d'une seule cartouche, un Boche à plus de 200 mètres, car ce garçon si calme et si modeste, est le "snipper" du 4ème Escadron. Pendant ce temps, j'avance de quelque 50 mètres, pour voir ce qu'il en est ; il pleut, ce qui diminue ma visibilité.
On nous tire dessus aux fusants, beaucoup trop haut, heureusement, je ne vois rien de suspect ; les fusants s'arrêtent : Attention ! non, rien n'arrive. Si, les half‑tracks de légionnaires et le char du Lieutenant.
"Ne t'en fais pas" me crie le chef Louz, de la première bagnole, si tu es encore là, tes copains du 2ème Escadron viennent d'entrer à Belfort.
Toute fatigue s'évanouit ; on oublie les fusants, la mine, et même les minens : Belfort, est pris."

 

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  1. DONCIERES 501RCC
  2. DJEMILA II 12RC
  3. DJEMILA 12RC
  4. DIXMUDE 6RCA

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