CHAMPEAU 2e RCA 2e Escadron
M 4 A4 | matricule : 430-644 | |
Chef de char : Alfred Desaire |
CHAMPAUBERT 501e RCC 2e Compagnie
M 4 A2 |
n° 24 | matricule : 420-582 | |
Troisième char entré dans Paris le 24 août 1944. Chef de char : Sergent Triolet très grièvement blessé par mine le 1er octobre 1944 puis Sergent Jean Privé blessé le 2 octobre 1944. Le CHAMPAUBERT a été détruit au cours d'une attaque menée avec le MONTMIRAIL le long d'une route très boisée à Anglemont au pied des Vosges le 2 octobre 1944. Quatre des cinq membres de l'équipage ont été tués. Le cinquième a été grièvement blessé. Source : Site de Gaston Eve |
CHAMPAUBERT II 501e RCC 2e Compagnie
M 4 A3 | n° 24 | ||
Affecté le 21 novembre 1944.
Equipage :
Chef de char : Emmanuel de Bailliencourt
Tireur : Gabrielle Aguado
Pilote : Joseph Pietri
Aide-pilote : Lucien Colpaert puis Michel André en avril 1945
Radio-chargeur : Michel Gouguenheim
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CHAMPAGNE II 12e RCA 3e Escadron
M 4 A3 |
n° 55 | ||
Chef de char : Aspirant Nouveau |
CHAMPAGNE 12e RCA 3e Escadron
M 4 A2 puis M 4 A3 76mm |
n° 55 | ||
Chef de char : Aspirant Nouveau Le CHAMPAGNE photographié lors du débarquement est un M 4 A2. Il a été remplacé par un M 4 A3 à canon de 76mm. La date et la raison précise du remplacement ne sont pas connues.
Ville sur Illon (Vosges) le 13 septembre 1944 14h25 Le Commandant Verdier qui a effectué une rapide reconnaissance aux lisières Sud-ouest de la localité prescrit à Nouveau de rallier un verger de pommiers à toucher les maisons à l'ouest du lieu-dit L'ÉTANG. En y arrivant, l'Aspirant Nouveau fait placer le DUNOIS dans une encoignure, bien camouflé sous les pommiers, et le CHAMPAGNE, qu'il commande personnellement, à quelques mètres dans le Nord-ouest à défilement de tourelle. Le Capitaine d'Epenoux, envoyé par le Commandant Verdier, estime que le CHAMPAGNE serait mieux placé plus avant et ordonne à Nouveau de le faire avancer. Celui-ci exécute le mouvement à son corps défendant. Et tandis qu'il rejoint le nouvel emplacement deux obus perforants viennent le toucher, l'un dans le compartiment moteur, à l'arrière gauche, l'autre du même côté, à l'avant, dans la boîte de vitesse. Mais Frachon, le conducteur du CHAMPAGNE, a eu le temps et le réflexe d'enclencher la marche arrière ce qui lui permet d'atteindre en reculant la protection relative des mirabelliers (*). Le trou d'homme du plancher est condamné car déjà l'essence s'échappe et brûle au sol. Par les sorties hautes, l'équipage, ses armes individuelles à la main, réussit à évacuer le char. A quelques mètres, la Capitaine d'Epenoux est gravement blessé par éclats, il peut cependant rejoindre sur jeep le poste de secours. Le CHAMPAGNE qui commence à flamber est alors définitivement hors d'usage. Durant tout l'après-midi, dans sa carcasse portée au rouge, des munitions exploseront. (*) La place qu'occupe actuellement, à quelques mètres près, le monument au char CHAMPAGNE. Le matricule apposé sur le monument est fantaisiste. |