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DIXMUDE 6RCA

DIXMUDE       6e RCA    4e Escadron

 

M 4 A2 n° 61 matricule : 420-829  

 
Chef de char : Lieutenant Joyau

  

 

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DIXMUDE 501RCC

DIXMUDE       501e RCC    3e Compagnie

 

M 4 A2 n° 49        matricule :  420-578

 

Holsheim (Bas-Rhin) 23 novembre 1944

Le char de tête, le DIXMUDE, commandé par le sergent-chef Arnoult (un ancien marin) tombe nez à nez avec un autocar qui, bien qu'il soit peint en blanc et porte la croix-rouge de Genève, est plein de SS en armes. Le Dixmude le prend à partie à 80 mètres tandis que les nazis tentent d'en sortir : c'est un vrai bonheur ! Bientôt les hurlements s'arrêtent : tous les Allemands sauf trois sont tués ; un ruisseau de sang coule par la portière. Sur le bord de la route les trois Boches rescapés se rendent, les bras en l'air : celui du milieu est assis et râle : son visage a été arraché par un éclat d'obus et ne forme qu'une bouillie sanglante qui pend sur sa poitrine, mais lui aussi lève les mains pour ne pas être tué ! Quelques minutes plus tard il est mort, et un gars du Tchad le traîne par les pieds derrière une palissade. Je crois que chacun de nous le remercie intérieurement de nous débarrasser de cet affreux spectacle.
1er équipage
Chef de char : Sergent ARNOUT Marcel
Tireur : MORCEL Alfred, muté sur le char VIMY (n°39)
Radio chargeur : APCE A., blessé le 17 novembre 1944
Pilote : PALATINI, muté sur le char DOUAUMONT (n°40)
Aide pilote : DEHAIS, blessé le 8 août 1944, revient comme radio-chargeur remplacé par HERZELE

Le DIXMUDE a dû être indisponible, panne mécanique ? en révision ?
2ème équipage
Chef de char : MEFFRE P.
Tireur : CONSOLI
Radio chargeur : DEHAIS
Pilote : DESLANDRES
Aide pilote : FOLGOAS Yvan

 

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DIJONNAIS 6RCA

DIJONNAIS       6e RCA    4e Escadron

 

M 4 A2 n° 73    

 

Chef de char : Maréchal des Logis Petitjean

20 NOVEMBRE 1944
Le 4ème Escadron reçoit l'ordre de s'emparer des hauteurs dominant Buc (Territoire de Belfort). Ses Pelotons sont répartis entre 3 groupes tactiques A, B et C, le groupe C restant en réserve dans Buc. 
Dès le débouché, à 8 heures 30, le char de tête du 3ème peloton prend feu, atteint d'un coup de Panzerfaust. Le Maréchal des Logis Petitjean, Chef de char, le Brigadier Favriou, tireur et l'aide-pilote Boyer blessés parviennent à sortir, mais les corps du pilote, Cros Jules et du chargeur, Amsilli Charles, tués, ne peuvent être dégagés du char.

 

 

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DIJON 12RC

DIJON        12e RC     2e Escadron

 

M 4 A2 n° 27         matricule : 420-900  

 

Détruit à La Hutte (Sarthe) le 11 août 1944.

Equipage :
Chef de char : Jacques Grillot, grièvement blessé
Tireur : Clément Michaud, tué
Pilote : Louvet, blessé
Radio-chargeur : Ravon, grièvement blessé
Aide-pilote : Moulinier

Souvenirs de Jacques Grillot, chef de char
"Cela fait déjà près d’une heure que nous sommes en attente près du passage à niveau sur la R.N. 138.
Devant nous, le combat fait rage. Soudain, nous recevons l’ordre de partir en avant. Je garde la tourelle demi-ouverte avec les yeux au ras du blindage. À ce moment-là, je n’ai aucune information sur la localisation de l’ennemi. Nous avons coupé la radio : le brouillage, les interférences sont tels près du passage à niveau que plus rien n’est audible.
Ne sachant où sont les Allemands, nous gardons le canon dans l’axe de la route, chargé, sécurité enlevée, prêt à tirer.
En franchissant le carrefour, je ferme la tourelle et je prends la vision périscopique. Devant nous se trouve le char "COMPIEGNE" qui passe sans encombres. Soudain, nous sommes tirés par un antichar allemand depuis la dernière petite maison située à droite sur la route d'Alençon. Il est environ 10h40. Une charge perforante vient de faire un trou sur le côté droit de la tourelle à la hauteur du bras droit de Michaud alors en position de tir, main sur la poignée de rotation électrique de la tourelle, gyrostabilisateur en marche. Le soleil fait irruption dans la tourelle par ce trou. Elle devient rouge de sang en quelques secondes. Le char est stoppé brutalement. Le moteur droit touché s’est arrêté. Comme les deux moteurs sont couplés, le gauche a calé. Le feu se développe. Assis devant moi à son poste, le tireur Clément Michaud a été littéralement déchiqueté. Son corps m’a protégé la poitrine. Moi, j'ai l'épaule gauche réduite en bouillie. Je perds mon sang. Le chargeur Ravon à côté de moi a un oeil arraché qui pend. En bas, Louvet (conducteur) est blessé à un doigt et Moulinier (aide-conducteur et mitrailleur) n’a que des égratignures.
Après quelques secondes, je dis "Ne bougeons pas. Ils nous croient morts. Si on fait un geste, ils vont tirer à nouveau sur nous". Puis, petit à petit en nous vidant de notre sang, Ravon et moi, perdons connaissance. Les pensées les plus incohérentes me traversent l’esprit. Sans pouvoir parler ni intervenir, j'entends, à l’interphone qui marche toujours, le dialogue entre Louvet et Moulinier. Ils sont en train d'analyser la situation : un mort, deux blessés graves, le feu qui se développe et s’ils sortent, il se feront tirer comme des rats. Une seule solution : tenter de relancer le second moteur. Louvet essaie et y parvient. Il ramène alors le char en marche arrière. Avec la vue étroite dans le périscope, il s’aligne tant bien que mal sur l’axe de la route pour reculer en aveugle. Malheureusement, il perd la direction et percute une maison au Sud-est du carrefour. Quelques minutes plus tard, le char brûle et explose. Entre temps, le personnel d’un Half-track sanitaire nous a extraits. Nous
sommes évacués vers l'arrière."
 

source : Sarthe, août 1944 - Histoire d'une Libération 

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DIEUZE 6RCA

DIEUZE       6e RCA   4e Escadron

M 4 A2

n° 63

 

 Chef de char : Maréchal des Logis Perceau

 Détruit à Büchelberg (D) le 21 mars 1945.

 

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  1. DIEPPE 12RC
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  4. DESAIX 5RCA

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