L’AVENTURE DU CHAR

AUERSTAEDT

SHERMAN DU 1er  PELOTON DU 3e ESCADRON

 

DU 5e REGIMENT DE CHASSEURS D’AFRIQUE, ENGAGE DANS

 

L’OFFENSIVE POUR

 

TOTALEMENT LIBERER L'ALSACE, LE 20 JANVIER 1945

PAR FERNAND FORMONT

Il y avait plusieurs semaines que le 3ème escadron avait pris ses cantonnements à Vellescot, village du Territoire de Belfort libéré deux mois plus tôt par le 4ème Escadron. Le personnel y était revenu sans enthousiasme, car il aurait préféré rester à Riedisheim dans la partie conquise de la banlieue sud de Mulhouse, cela malgré les pertes résultant de difficiles incursions dans la Harth importante forêt s’étalant le long du Rhin.

Tout le régiment était réparti dans le secteur, mettant à profit ce retrait de la zone de belligérance assez calme momentanément, pour effectuer à l’usine des Ets. VIELLARD-MIEGON et Cie de Granvillars, des réparations sur les chars ayant échappé à la destruction mais qui n’en étaient pas en très bon état pour autant. Peu à peu de bonnes relations s’étaient établies avec les villageois et les villageoises... Comme le service à assurer était des plus réduits, malgré le grand froid et l’épaisseur de neige couvrant le pays, les équipages estimaient qu’au fond ils avaient la belle vie. Cependant, en dépit de l’interdiction formelle de trop s’éloigner, comme d’autres j’avais un dimanche fait un aller et retour jusqu’à Mulhouse, ville qui avait pris un aspect sinistre. Constitués de sacs de sable, des fortins abritant des postes de tirs au sol ou de D.C.A. avaient été placés dans divers quartiers. Alors que durant la période suivant immédiatement la libération, l’activité urbaine en particulier rue du Sauvage, avait pu sembler être celle du temps de paix. Le jour s’entend, car on disait que la nuit sortant de caches trouvées dans les décombres dus aux bombardements sur le centre ville, et en relation avec l’ennemi occupant encore des points de la banlieue nord comme Lutterbach, des irréductibles se livraient à des actions de renseignement et de sabotage. Lors de ma visite illicite, la famille qui nous avait chaleureusement accueillis et hébergés durant plusieurs semaines, m’avait fait part de son profond désarroi ayant appris que les Américains étaient sur le point d’ordonner le retrait des troupes alliées de l‘Alsace.

Mais ce 19 janvier 1945 en début d’après-midi l’ordre avait été donné de déplacer les chars mis à l’abri sous les larges débordements des toits de fermes, voire même dans les granges, afin qu’ils reçoivent une couche de peinture blanche dispensée au pistolet par une équipe du P.H.R. Cela avait bien sûr constitué un sujet de plaisanterie, jusqu’au moment où les chefs de pelotons avaient appelé les responsables des chars. Au 1er Peloton le lieutenant FOERST s’était exprimé ainsi "Tenez-vous prêts à faire mouvement dès une heure du matin sur l’itinéraire Magny, Montreux, Chavannes-sur-l’Etang, Bréchaumont, Soppe-le-Bas, Pont d’Aspach, Aspach-le-Bas localité à la sortie de laquelle passe la ligne de front établie depuis novembre" . Puis s’adressant à l’adjudant-chef L...  "Au lever du jour une brèche sera ouverte dans un barrage fait de nos mines, pour permettre votre passage et celui de FORMONT votre soutien. Surtout prenez garde, car deux cents mètres plus loin la route serait truffée de mines, allemandes celles-là. Aussi ne tardez pas à entrer dans les champs à droite pour vous diriger vers ce qui bordera votre horizon, une large forêt traversée par la route Cernay-Mulhouse. Il nous faudra franchir celle-ci afin d’atteindre les objectifs qui sont :

- 01 la cité Else dans le bassin Potassique,

- 02 Staffelfelden et son pont sur la Thur,

- 03 Ensisheim, ne pas dépasser Neuf-Brisach dans la journée (sic).. Placés à votre droite, peu après votre débouché, nous vous rejoindrons accompagnés non pas de nos zouaves, mais de tirailleurs marocains du 8ème appartenant à la 2ème D.l.M., tandis qu’une intense préparation d’artillerie sera faite devant nous.

Arrivés à l’endroit où nous devions attaquer, nous avons eu le privilège de voir se lever le jour dans le beau décor constitué à gauche par la ligne non pas bleue cette fois mais rose, des Vosges illuminées doucement par les premiers rayons du soleil. Personnellement en voyant apparaître peu à peu la crête de l’Hartmannswillerkopf, j’ai eu une pensée pour nos anciens les Diables Bleus, qui de 1914 à 1918 ont tant combattu et souffert sur le Vieil Armand. De l’autre côté s’ouvrait le Ried, la plaine d’Alsace uniformément blanche et silencieuse, jusqu’à l’heure où ont claqué les premiers aboiements des 105 de nos camarades du 68ème R.A.D.B.

Mes appréhensions de la veille nées de la constatation que mon chef de groupe m’avait paru ne s’intéresser que de très loin au briefing, se sont trouvées fondées dès le démarrage de "l’ARCOLE", son char. A en juger par la série de bouffées grises sortant du moteur et correspondant à la montée trop rapide des vitesses, j’ai réalisé que l’aventure commençait plutôt mal. Mais j’étais là pour suivre et couvrir. Passé sans dommages sur les mines annoncées, arrivé à près d’un kilomètre au milieu des explosions prodiguées par nos artilleurs, voyant "l’ARCOLE" arrêté,

J’ai sorti un fanion indiquant que je prenais l’affaire en main, d’autant plus que L... malgré la défense d’user de la radio, me disait: "FORMONT, est-ce que tu vois le peloton ?"(sic)... M’engageant alors sur le vaste glacis nous séparant de la forêt, non indifférent au tragique spectacle des pauvres lapins, lièvres et autres bestioles bondissant de tous côtés dans les fulgurantes lueurs jaunes, rouges et vertes des éclatements, j’ai enfin aperçu au loin de minuscules points noirs avançant lentement en ligne derrière les trois autres chars, repérables tout de même car pas aussi blancs que la neige. "L’ARCOLE" dans mon sillage, me rapprochant en biais de la lisière car nous étions beaucoup trop avancés et déviés de l’axe d’attaque, crachant de toutes nos armes je me disais que si j’échappais à la décapitation par percutant-explosif et à l’allumage par anti-char perforant j’en devrais à LOUIS rendre grâce. Notre Saint Patron de la D.B. a dû intervenir puisque nous sommes arrivés indemnes sous le couvert à l’entrée d’une laie. Ainsi devenus cible moins remarquable, comme mon équipage j’ai éprouvé un soulagement qui n’a fait que croître jusqu’à l’approche difficile dans notre direction de "l’AUSTERLITZ Il", de "l’ARGONNE" et de "l'ALMA", ainsi que des fantassins.

Au fil de la matinée, le coin est devenu très fréquenté, le 2ème peloton et des T.D. de l’escadron GIRAUD du 9ème R.C.A. nous ayant rejoints. Estimant que "I’AUERSTAEDT" avait suffisamment fait "la chèvre", le lieutenant en a désigné d’autres pour passer en tête. Le soleil de plus en plus pâle ayant fait place à la chute de gros flocons, la progression dans le bois de Langholz, partie ouest de la forêt du Nonnenbruch, n’a pas été celle qu’avait prévue l'Etat-Major.

Sauté de mon engin pour m’entretenir avec le chef d’un T.D., je me suis retrouvé enfoncé dans la neige à mi-cuisses, et il est facile d’imaginer la peine des tirailleurs à avancer. Cela a duré des heures, l’ennemi utilisant des abris bétonnés d’avant 1914, et ce n’est qu’au jour déclinant que nous sommes arrivés à la route joignant Mulhouse aux Vosges. M’apprêtant à rejoindre les chars qui s’y étaient aventurés, j’ai assisté à une scène genre western, celle où le cow-boy danse sur place sous le tir de balles à ses pieds, mais là deux Sherman en travers de la voie ne pouvant se déplacer dans un sens ou un autre, sans faire sauter plusieurs mines heureusement pour eux anti-personnel.

C’est ainsi qu’à quatre ou cinq kilomètres de la base de départ, a pris fin pour nous la première journée de l’offensive qui devait nous amener d’un seul élan une nouvelle fois au bord du Rhin. Devant pareil résultat la nuit tombant rapidement, l’ordre étant arrivé de se replier daredare, les marocains embarqués sur les plages arrières les chars ont repris le chemin inverse. Presque en queue de colonne, arrivé à la hauteur de l’un des bunkers difficilement neutralisé à l’aller, "l’AUERSTAEDT" a glissé sur le côté dans un large fossé traîtreusement caché par la neige. Descendu pour diriger la manœuvre une lampe-torche à la main, j’ai moi-même plongé jusqu’au ventre dans un mélange d’eau et de glace. Malgré mes recommandations et les efforts du pilote, après plusieurs essais pour s’arracher, la chenille droite rompue s’est déroulée et nous avons dû renoncer à nous sortir de là, tandis que nos passagers ont détalé sans vergogne. Passant le dernier, précédant à pied le "FRANCE" son char, le chef du 2ème Peloton s’est arrêté pour s’enquérir de notre problème . Ne pouvant ni intervenir ni s’attarder, avec un regard chargé d’intense sincérité le lieutenant d’ARAM de VALADA m’a serré fortement la main en disant : "Bon courage FORMONT".

Prisonnier de la neige...

Un silence pesant s’étant établi, j’ai évalué le degré critique de la situation, tandis que BURTIN notre pilote toujours enclin à l’emphase me disait en me prenant le bras : "Avec toi jusqu’à la mort ...!" En attendant cette éventualité et pour ne pas aggraver mon cas, je me suis débarrassé de ma tenue blanche modèle front russe Wehrmacht, après avoir commandé de vider le char qui donnait de plus en plus de la gîte, de son armement et des munitions. Il ne nous restait plus qu’à nous installer en face dans l’abri. Gros cube de béton, celui-ci ne comportait qu’une pièce étroite attestant de l’importante épaisseur des murs. Sur un côté trois châlits faits de branches superposés et équipés de vilaines paillasses, en prenaient la place à moitié. A terre traînaient des boites contenant des tisanes. L’entrée ouverte vers l’est était masquée par une bâche déchiquetée, et protégée par un mur de rondins ayant souffert de l’assaut. Après avoir quelque peu restauré celui-ci pour y aménager des ouvertures destinées à recevoir les tubes de nos trois mitrailleuses, nous avons déplacé avec difficulté à cause du gel, les corps de trois des défenseurs. A peine revenus de notre pauvre engin pour y prendre le reliquat de notre stock de rations alimentaires, une volée de Minen s’est abattue nous faisant comprendre que notre séjour en pareille villégiature allait comporter certains risques. Même le calme revenu la nuit s’est passée en tours de garde pris à plusieurs, l’estomac noué. L’arrivée derechef des Minen au matin, et l’envie d’avaler une boisson chaude, nous a contraint à ramper auprès de nos malheureux prédécesseurs aussi raides qu’inoffensifs, pour récolter un peu de neige à fondre sur nos plaquettes d’alcool solidifié Méta. Au cours de notre séjour, très vite épuisé le café soluble U.S. a été remplacé par "le thé des familles" trouvé sur place, et nous faisant découvrir le goût que semblait avoir le Teuton pour l’herboristerie...

Le harcèlement s’étant interrompu au début de l’après-midi, bien que très ennuyé d’avoir à m’éloigner de mon équipage, je me suis décidé à aller vers l’arrière pour me rendre compte de l’étendue de notre isolement. Sorti du bois et le longeant sur ce qui me semblait être un chemin, arrivé difficilement au fait d’une petite butte car marchant dans la neige jusqu’aux genoux, j’ai eu soudain le stupeur de voir venant dans ma direction des démineurs actionnant leur poêle à frire, en avant de "l’ALMA". Les sapeurs m’ayant crié de m’immobiliser j’ai attendu que le char lui aussi un temps en difficulté, soit à ma hauteur pour demander à l’ami PAPIN où en était la situation. Pas plus renseigné que moi, sans s’arrêter il m’a seulement fait part de sa hâte de quitter ces lieux par trop inhospitaliers. Après que ses anges gardiens animés des mêmes sentiments aient pratiqué leur pêche aux pièges à C... autour de moi, non sans me dire "an’ ta maboul" en hochant la tête, il ne me restait plus qu’à mettre mes pas dans ceux que j’avais marqués en venant, ce qui d’ailleurs ne constituait pas forcément une sécurité.

Le lendemain les choses ont pris une autre tournure, des projectiles d’artillerie alternant avec des Minen et faisant des ravages dans les ramures. Alors que de puissants rugissements encore inconnus pour nous se faisaient entendre d’assez près, plus inquiétants encore était le crépitement caractéristique de la MG 42, suivi de celui des balles sur le tronc des arbres alentours. C’est là que pour moi s’est alors posé le dilemme au cas où nous aurions affaire à une contre-attaque, mon devoir serait de détruire le char afin de le rendre inutilisable pour l’ennemi action facile à réaliser de nombreux "panzerfaust" étant éparpillé autour de nous. Ou bien au contraire, en empêcher la destruction par une patrouille en maraude. Deux jours se sont passés dans cette expectative, non passivement car nous avions les moyens de faire beaucoup de bruit grâce à nos trois mitrailleuses, surtout avec la 12,7. Sans nourrir trop d’optimisme, nous apprécions que les silhouettes "feldgrau" aperçues ne semblaient pas vouloir trop s’aventurer avec l’intention de nous fondre dessus. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’un peu plus au nord retranché dans un groupe de blockhaus, un assez fort parti de marocains de la 4ème D.M.M. avait constitué un point d’appui. Il est probable que cela constituait un objectif prioritaire et peut-être aussi par notre feu faisions nous illusion Nous ignorions également que dans la même direction, mais beaucoup en retrait, les Commandos d’Afrique du colonel BOUVET vivaient de sales moments à la ferme Lutzelhof.

Le quatrième jour en fin d’une nuit calme, à l’affût derrière des rondins avec mon tireur, nous avons entendu des pas crissant sur la neige et venant de l’arrière. Un homme avançait bien distinct sous la clarté de la lune, au milieu du layon. L’ayant laissé nous dépasser d’une vingtaine de mètres avant de lui faire les sommations d’usage, il s’est arrêté comme pétrifié et ce n’est pas dans l’instant qu’il nous a indiqué sa nationalité... Il s’agissait d’un jeune aspirant du régiment marocain qui, ayant admis volontiers son imprudence, nous a fait la faveur d’augmenter notre petite garnison du groupe de mitrailleurs tous berbères, arrivés à sa suite. Prévenant, le sergent qui le commandait estimant que nous avions grand besoin de récupérer, a tenu à ce que je m’en remette à lui quant à la suite des évènements.

Ayant fait étendre autant que faire se peut les trois paillasses sur le sol, en nous conviant les cinq à nous y recroqueviller au mieux, il a rangé sur le mode rappelant le séchage en silo des feuilles de tabac, ceux de ses hommes non encore préposés à la défense augmentée d’une mitrailleuse de 30 à refroidissement par l’eau. Ainsi tour à tour, huit de ces valeureux guerriers assis sur deux rangs superposés, tous harnachés le fusil entre les jambes et sans la possibilité de bouger sauf au moment des relèves, ont pu constituer un capital de sommeil en prévision de veilles prolongées dans la neige. Comme il restait un espace réduit près de l’entrée, pensant qu’il ne pouvait être utilisé qu’à cet usage, notre sergent moustachu s’est mis en peine d’y faire un bon feu... Passé un moment du suffocation générale, la fumée avant de s’évacuer n’occupant que le haut sans toutefois gêner outre mesure les occupants serrés sur leurs perchoirs, à en juger par leurs toussotements et crachotements modérés, une petite place ayant été faite entre nous pour le sergent, l’ambiance dans le gourbi a pris un ton sympathique compte tenu du contexte. Ajouté à cela qu’il restait des tablettes de Méta, que les musettes marocaines n’étaient pas dépourvues de café, et que TOUCHARD s’était découvert une vocation de cafetier maure, nous ne pouvions qu’admettre que si la guerre était un sport comportant parfois de réels dangers, il n’en offrait pas moins d’indéniables attraits à ceux capables d’apprécier. D’autant plus que nonobstant ces fameux bruits lugubres déchirant l’air et faisant frissonner les nouveaux venus, les mitrailleuses n’ont pas eu à intervenir autant que la veille, le front ayant peut-être craqué quelque part.

Le cinquième jour s’apprêtait à être vécu aussi philosophiquement, quand l’arrivée prudente au milieu de la matinée d’un char de dépannage escorté d’autres tirailleurs, a fait se vider l’abri. Venu en mission d’éventuelle récupération, l’adjudant-chef PAJAUD à notre vue encore plus tonitruant qu’à l’habitude, mais cette fois pour traduire son étonnement et sa joie de nous trouver là surtout en vie, a immédiatement commandé ses gens de l'Echelon de se mettre au travail. Extraire notre épave de sa souille n’a pas été chose facile, et ce n’est qu’en fin d’après-midi que nous avons pu nous mettre en route, après un échange d’adieux non dénués d’émotion virile et réciproque avec nos compagnons.

Forcés de passer une nuit dans une étable jouxtant un moulin non loin duquel des automoteurs du 68ème étaient en batterie, suivant le lendemain l’engin de dépannage, nous avons contourné la grande forêt par le sud. A nouveau après une éclaircie, la neige tombant en abondance, c’est dans une forte bourrasque que nous avons traversé Heimsbrunn, lieu des exploits réalisés deux mois plus tôt par l’escadron de reconnaissance du 9ème R.C.A. Assis sur la tourelle les jambes à l’intérieur, m’efforçant de guider le pilote aveuglé par la neige, je me suis senti désagréablement enlevé. Le haut du corps pris dans un énorme faisceau de fils que les gars des Transmissions avaient tendus trop bas entre deux poteaux en travers de la rue, j’ai chu par chance à l’écart de la chenille droite en mouvement. Le menton râpé, j’ai pu récupérer mon casque lourd qui avait volé au diable, et rejoindre le char arrêté plus loin.

Arrivé au centre de Reiningue toujours annoncé Reiningen par un panneau jaune bordé de noir, j’ai été arrêté par les grands gestes du chef d’escadrons de BERTERECHE de MENDITTE qui planté au milieu de la rue s’est écrié "Mais c’est l’AUERSTAEDT !" Je l’avais déjà rayé de la liste des chars qui nous restent, tant mieux en voici un de plus. Tous mes compliments !" M’efforçant de croire que l’équipage avait sa part dans cette manifestation de joie, je me suis mis en quête de mon peloton. Je l’ai retrouvé au complet dans une maison disposant encore de ce qui pouvait ressembler à un toit, au moment où il apprenait que le lieutenant de MONTALAMBERT à partir de ce jour, allait remplacer le lieutenant FOERST muté comme magistrat à la Justice Militaire.

Revenu parmi les siens, "l’AUERSTAEDT" devait encore se trouver dans des situations difficiles, mais bien sûr ceci est une autre histoire...

Source : Bulletin de l'Association des Amis du Musée des Blindés de Saumur

 

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