1990 MARS 15
Un successeur malchanceux de l'AMX 13 : le MARS 15
Le 15 mars 1990 à Saint‑Chamond, le Département Technologique Spécial de Creusot-Loire Industrie a présenté les deux premiers prototypes MARS 15 d'une nouvelle famille de véhicules blindés légers. Développé pour le marché export, la famille appartient à la catégorie de poids de 15 - 18 tonnes en ordre de combat, selon la version.
Cette nouvelle famille de véhicules blindés est basée sur un châssis blindé standard commun à tous les modèles et dont la partie supérieure de la section arrière peut être équipée de divers modules : il peut être configuré avec une grande variété d'armes et d'équipements pour s'adapter aux différentes missions du champ de bataille, en combat conventionnel ou dans un environnement NBC
Creusot-Loire a présenté deux véhicules initiaux (un VCI et un engin de combat armé d'un canon de 90 mm) qui auraient du être suivis par un certain nombre d'autres engins dont le développement aurait été décidé par les besoins du marché : le véhicule de commandement, le véhicule porte radar, le véhicule antichar, l'ambulance, le système antiaérien, le véhicule de dépannage, de combat du génie, de maintien de l'ordre, d'observation d'artillerie.
Le troisième prototype, prévu pour 1991 devait être un blindé armé d'un canon standard de 105 mm OTAN. Un obusier de 155 mm automouvant n'a pas dépassé le stade de la planche à dessin.
Conception
Afin de dégager au maximum l'espace intérieur et respecter le concept modulaire, les divers composants de la suspension oléopneumatique sont tous montés à l'extérieur du châssis.
La suspension développée particulièrement pour le MARS 15, a été conçue par la SAMM (Société d'Application des Usines Motrices).
Le moteur diesel surcompressé, monté de front et développant 400 CV, a été fourni par Baudouin.
La transmission automatique (six vitesses avant et trois marches arrière) vient de la société allemande Renk.
Valeo a fourni le système de refroidissement.
Ses poids et dimensions, avec une largeur inférieure à trois mètres, lui donnent une bonne mobilité tactique. Toutes les versions du MARS 15 sont aérotransportables.
La simplification des opérations de maintenance du MARS 15 a fait l'objet d'une étude spéciale.
La protection blindée du MARS 15 a bénéficié des dernières recherches de Creusot-Loire dans les domaines de l'acier à blindage renforcé, des composites et du design architectural. De face, le véhicule est protégé dans des 60° du cône frontal contre des tirs de munitions de 14.5 millimètres à plus de 100 mètres et des munitions de 7.62 millimètres à toutes les distances, même dans le cas d'attaque par le haut. Le compartiment d'équipage est à l'épreuve des munitions perforantes de 20 millimètres à 200 mètres de distance. La conception de coque facilite l'installation de blindages complémentaires et les tourelles adaptables qui ne disposent pas de la même protection blindée que la coque peuvent être surblindées par Creusot-Loire.
L'utilisation par Creusot-Loire Industrie de techniques laser pour l'usinage et le soudage de l'acier à blindage assure une protection balistique uniforme de la coque (en utilisant des techniques plus traditionnelles, dix pour cent de la surface auraient eu une résistance inférieure à la pénétration à cause de la faiblesse des cordons de soudure).
La survivabilité du MARS 15 est renforcée par un certain nombre de systèmes (dispositif anti-cocktail Molotov, détection d'incendie optique ultra-rapide et un système d'extinction, signatures infrarouges réduites, etc). Sur toutes les versions une écoutille de secours à l'arrière du châssis permet une évacuation à l'abri du véhicule.
Malgré une stratégie commerciale permettant la construction sous licence, aucun débouché n'a été trouvé pour cet engin. Ce nouvel engin s'adressait particulièrement aux pays utilisateurs d'engins de la famille AMX 13 à laquelle le MARS 15 pouvait succéder à un coût similaire.
Sources : Stéphane Ferrard,
Armada International Juin 1990
Cette nouvelle famille de véhicules blindés est basée sur un châssis blindé standard commun à tous les modèles et dont la partie supérieure de la section arrière peut être équipée de divers modules : il peut être configuré avec une grande variété d'armes et d'équipements pour s'adapter aux différentes missions du champ de bataille, en combat conventionnel ou dans un environnement NBC
Creusot-Loire a présenté deux véhicules initiaux (un VCI et un engin de combat armé d'un canon de 90 mm) qui auraient du être suivis par un certain nombre d'autres engins dont le développement aurait été décidé par les besoins du marché : le véhicule de commandement, le véhicule porte radar, le véhicule antichar, l'ambulance, le système antiaérien, le véhicule de dépannage, de combat du génie, de maintien de l'ordre, d'observation d'artillerie.
Le troisième prototype, prévu pour 1991 devait être un blindé armé d'un canon standard de 105 mm OTAN. Un obusier de 155 mm automouvant n'a pas dépassé le stade de la planche à dessin.
Conception
Afin de dégager au maximum l'espace intérieur et respecter le concept modulaire, les divers composants de la suspension oléopneumatique sont tous montés à l'extérieur du châssis.
La suspension développée particulièrement pour le MARS 15, a été conçue par la SAMM (Société d'Application des Usines Motrices).
Le moteur diesel surcompressé, monté de front et développant 400 CV, a été fourni par Baudouin.
La transmission automatique (six vitesses avant et trois marches arrière) vient de la société allemande Renk.
Valeo a fourni le système de refroidissement.
Ses poids et dimensions, avec une largeur inférieure à trois mètres, lui donnent une bonne mobilité tactique. Toutes les versions du MARS 15 sont aérotransportables.
La simplification des opérations de maintenance du MARS 15 a fait l'objet d'une étude spéciale.
La protection blindée du MARS 15 a bénéficié des dernières recherches de Creusot-Loire dans les domaines de l'acier à blindage renforcé, des composites et du design architectural. De face, le véhicule est protégé dans des 60° du cône frontal contre des tirs de munitions de 14.5 millimètres à plus de 100 mètres et des munitions de 7.62 millimètres à toutes les distances, même dans le cas d'attaque par le haut. Le compartiment d'équipage est à l'épreuve des munitions perforantes de 20 millimètres à 200 mètres de distance. La conception de coque facilite l'installation de blindages complémentaires et les tourelles adaptables qui ne disposent pas de la même protection blindée que la coque peuvent être surblindées par Creusot-Loire.
L'utilisation par Creusot-Loire Industrie de techniques laser pour l'usinage et le soudage de l'acier à blindage assure une protection balistique uniforme de la coque (en utilisant des techniques plus traditionnelles, dix pour cent de la surface auraient eu une résistance inférieure à la pénétration à cause de la faiblesse des cordons de soudure).
La survivabilité du MARS 15 est renforcée par un certain nombre de systèmes (dispositif anti-cocktail Molotov, détection d'incendie optique ultra-rapide et un système d'extinction, signatures infrarouges réduites, etc). Sur toutes les versions une écoutille de secours à l'arrière du châssis permet une évacuation à l'abri du véhicule.
Malgré une stratégie commerciale permettant la construction sous licence, aucun débouché n'a été trouvé pour cet engin. Ce nouvel engin s'adressait particulièrement aux pays utilisateurs d'engins de la famille AMX 13 à laquelle le MARS 15 pouvait succéder à un coût similaire.
Sources : Stéphane Ferrard,
Armada International Juin 1990
Le MARS 15 canon de 90 mm F4, tourelle TS 90 du GIAT. Cette version canon s'adresse aux pays dont le terrain compartimenté ne nécessite pas une hausse de combat supérieure à 1500 m. Pour amener la tourelle au niveau de la protection du châssis, celle-ci est surblindée (photo CLl). |
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Le MARS 15, version véhicule de combat d'infanterie, ici avec la tourelle CLIT 25 biplace (photo CLI). Photos aimablement communiquées par M. Stéphane Ferrard. |