Equipage :
Chef de Char : Capitaine Jacques de Witasse puis le 24/08/1944, Sergent-chef Commeihnes (tué le 23/11), puis Léon Devocelle.
Tireur : Roger Labarrère
Pilote : Emmanuel de Beaussier, puis le 12/08/1944, Caporal-chef Jean Le Saout (tué le 24/08) puis Lucien Colpaert puis André Démonchaux
Aide pilote : Bernard Guinlat (tué le 24/08) puis Alain de Sancy
Radio chargeur : Léon Devocelle puis André Joseph.

Longjumeau (Essonne) le 24 août 1944

A Longjumeau une section du 501^ème RCC, accompagnée de fantassins du RMT, marque une pause dans la Grand Rue quand un obus allemand vient exploser au milieu des hommes. Henri Charmette, Albert Chlopecki, Hanza Djelouli, Roger Lamotte et Ali Moussa sont tués. Le char Austerlitz est touché par un second tir de mortier, Michel Le Saout et Bernard Guinlat (pilote et co-pilote) sont mortellement atteints.

 
Détruit le 6 février 1945 (après avoir détruit 2 véhicules allemands) lors du combat d'Obersaasheim (campagne d'Alsace, réduction de la poche de Colmar).  
 
Equipage :
Chef de char : Maréchal des Logis-Chef Marcel Alloui
Tireur : Brigadier-Chef René Truchot, blessé par éclats de blindage
Pilote : Chasseur Marcel Boileau, tué
Aide-pilote : Chasseur Bernard Iroz, tué
Radio-chargeur : Chasseur Gaston Levy, blessé par éclats de blindage

L'AUNIS a débarqué le 2 aout 1944 sur une plage proche de Sainte Mère l'Eglise. Il faisait partie du 3^ème peloton 4^ème Escadron du 12^ème RCA. Il a été détruit le 12 septembre 1944 près de Vittel (Vosges) par un char Allemand, un obus ayant traversé la tourelle.
Le chef de char qui commandait l'AUNIS ce jour-là, et qui a été tué, était le Maréchal des Logis Willy Katz de Warrens. Deux autres occupants de la tourelle, le Brigadier Christian Roth et le Brigadier Roger Beaugez sont morts également.

Equipage :
Chef de char : Maréchal des Logis Willy Katz de Warrens
Tireur : Brigadier Christian Roth
Pilote : Marcel Boileau
Radio-chargeur : Brigadier Roger Beaugez
 
Mémoires de M Grosjean habitant de Valleroy le Sec :
".... (12 septembre 1944)..    ..vers les dix heures nous entendons des tirs très sporadiques d'un canon. Les départs semblent provenir de la route de Vittel à Haréville vers le petit bois. Un peu inquiet nous rentrons à Valleroy un peu avant midi. Quatre ou cinq avions venant de la direction de Vittel et se dirigeant vers Epinal nous survolent à basse altitude. .............. Mais vers 13h30 un coup sourd qui fait trembler les vitres nous surprend. Puis un quart d'heure après une Jeep (la première que nous voyions) circule sans s'arrêter dans les rues du village. Ses occupants aux aguets sont prêts à tirer avec leurs mitraillettes.
Peu après la rumeur court dans le pays qu'un char a été touché par un obus et que trois soldats sont tués.
Cette escarmouche meurtrière se serait déroulée ainsi : un ou plusieurs escadrons du 12^ème  Chasseurs d'Afrique avaient dû recevoir l'ordre de prendre les Allemands à revers soit de leur couper la retraite vers Epinal. De Contrexéville par Lignéville et le col des Clochettes ils descendaient vers Vittel par la route. Mais certainement qu'une Jeep en éclaireur a repéré un panzer vers la croisée "Mirecourt-Epinal" car les chars montent le chemin rural "De la voie de Vittel" pour dominer la dite croisée. Un char monte à travers les champs du "Quartier". Le panzer doit l'apercevoir, tire et perce la tourelle tuant les trois soldats qui l'occupent. Le radio voyant que la tourelle ne répond plus donne l'ordre au chauffeur de faire demi-tour. Le char redescend vers la route dans un pré, presque en face de la station de pompage de la ville de Vittel (station qui est toute récente!).
Les trois corps, affreusement mutilés, sont sortis du char et des soldats commencent à creuser une fosse quand passe un habitant de Valleroy qui parlemente avec l'officier qui commande l'escadron et lui propose de les amener à Valleroy. L'officier consent et c'est Mr CLADIDIER qui vient les chercher avec un chariot pour les déposer à la Mairie."