CHARS B        Marquages 1939-1940
 
 

LE MARQUAGE DE BASE
Le numéro d'immatriculation, le nom et les drapeaux ou cocardes sont systématiquement apposés sur tous les chars et ne varient en principe pas (sauf changement de nom ou de règle). Les autres indications, elles, sont variables, souvent fonction du moment.

 

NUMÉRO D’IMMATRICULATION
Le numéro des chars B1bis débute au 201. Rappelons que les B1 utilisaient une série débutant à 100 et se terminant à 135.
Les premiers B1 bis ont été numérotés en suivant à compter du 136 puis, très rapidement, ont adopté la numérotation à partir de 200.
La production a été répartie entre plusieurs constructeurs qui ont obtenu des lots de fabrication. De ce fait la numérotation n'est pas continue, en particulier pour les dernières tranches de fabrication.
Le numéro est apposé sur l’entretoise avant, sous le canon de 75, sur la porte latérale, et parfois mais rarement, en petits caractères, sur le panneau arrière coté gauche ou coté droit. Son graphisme varie d'un constructeur à l'autre.

 

MARQUE DE NATIONALITE
Les drapeaux
La première marque de nationalité consiste en l’apposition de drapeaux tricolores au dessus du nom. Suivant le constructeur, la taille et la position peuvent varier. Ils sont situés sur le glacis et le côté droit de la tourelle, parfois sur le panneau arrière.
Les chars produits par SCHNEIDER portent une petite cocarde sur la tourelle à la place du drapeau.
Les cocardes
Une cocarde d’identification aérienne est peinte sur la trappe supérieure.
Début 1940, des cocardes apparaissent sur certains chars et leur usage se généralise dès le début de la campagne. Elles sont positionnées sur le glacis, les flancs et parfois sur les côtés et l'arrière de la tourelle. Elles sont peintes en unités et de ce fait leur taille leur emplacement et leurs teintes (peinture achetée ou réquisitionnée dans le commerce) exacts varient.

NOM
Les noms de chars sont définis par la Direction des fabrications de l’Armement et soumis pour accord au Bureau Technique de la Direction de l’infanterie, que ce soit pour les noms de chars neufs ou pour le changement de noms déjà attribués. Pour les chars attribués en complément, le chef de bataillon soumettait à la division l’approbation des noms proposés ; certains chars produits dans les dernières semaines de la campagne n’ont pas été baptisés.
Le nom est inscrit sur le glacis avant et le côté droit de la tourelle. Certains chars comme ceux du 37e B.C.C. portent également le nom sur le côté gauche de la tourelle. Le nom est réglementairement écrit en caractère bâton et d’une hauteur d’environ 10 à 12 cm. Le graphisme et la position pouvaient varier considérablement. La lettre initiale est souvent plus grande. Sur certains engins, le nom est écrit en biais et/ou en lettres fantaisie.
Il semblerait que ces lettrages aient été appliqués, non en usine, mais dans les Parc d’Engins Blindés lors de la perception des matériels.
Plusieurs chars portaient le même nom, créant des confusions. D'autres ont changé de nom. Au 49e B.C.C., un certain nombre de chars a été rebaptisé, chars transférés d'un autre bataillon et renommés pour maintenir une homogénéité du thème choisi.
Au 37e B.C.C., précédemment équipé de char B1, les B1 bis reprennent le même nom suivi du suffixe II.

Au cours du mois de juin, de nombreux chars ont été mis en ligne sans nom. Dans certains cas, le nom avait été attribué, mais l’urgence de la situation n’a pas permis de l’apposer. Dans un cas au moins, un char disposant d’un nom réglementaire a été baptisé d’un autre nom par son équipage.
L’absence de tout repère d’identification sur le coté gauche du char est un grave handicap au point que, encore aujourd’hui, des files entières de B1bis restent anonymes faute d’une indication. Certains des derniers chars produits portent le nom sur le côté gauche de la caisse et sur la porte d'entrée latérale.

 

LES AFFECTATIONS

Type Numéros Thème Unité
B1 101 à 113 Villes et Provinces françaises 37e B.C.C.
B1 114 à 135 Provinces françaises
B1bis 201 à 235 Pays de l’Empire, Villes et Régions françaises. 8e et 15e B.C.C.
B1bis 236 à 270 Navires de la Marine française. 8e et 15e B.C.C.
B1bis 271 à 305 Villes de l’Empire colonial
28e & 37e B.C.C.
B1bis 306 à 345 Rivières et fleuves de France. 28e, 37e, 41e, 47e et 49e B.C.C. , 347e C.A.C.C.
B1bis 346 à 375 Vins, cépages 28e, 41e, 46e, 47e, et 49e B.C.C.
B1bis 376 à 410 Batailles de 1914-1918 8e, 37e, 41e, 46e, 47e, et 49e B.C.C.
B1bis 411 à 445 Chefs de guerre, Grands hommes 46e et 47e B.C.C.
B1bis 446 à 480 Victoires et Hommes du 1er Empire
B1bis 481 et suivants Noms divers (toujours dans les mêmes thèmes, mais sans continuité.

En fin de production, de nombreux de chars ne sont pas baptisés ou n'ont pas porté le marquage théoriquement attribué.

MARQUAGES TACTIQUES
En théorie, les marquages permettent d'identifier le bataillon et la place du char dans l'unité.
En pratique, de nombreux facteurs bouleversent ce bel ordonnancement :
De nombreux engins font l'objet de mutations et conservent une partie de leurs marques antérieures auxquelles s'ajoutent parfois les marquages de l'unité d'accueil. En cours de campagne, des chars de remplacement sont intégrés, certaines unités sont regroupées ou réorganisées en compagnies de marche. Le 28e B.C.C. a été entièrement reconstitué.
En pratique, les marquages tactiques diffèrent sensiblement d'une unité à l'autre.
Le marquage tactique est parfois placé sur ou dans une figure géométrique.
Le marquage par AS
Il est destiné à situer la position du char au sein de l’unité et est basé sur un système de symboles de cartes à jouer et de couleurs. Ce marquage reprend celui en usage pendant la première guerre mondiale. Son origine n’est pas connue mais il est probable que le terme d’As fasse référence aux initiales de l’Artillerie Spéciale, ancêtre de l’arme blindée.
La couleur indique la compagnie, le symbole précise la section.
bleu : 1ère compagnie, blanc ou noir : 2e compagnie, rouge : 3e compagnie
As de pique :    1ère section
As de cœur :    2e section
As de carreau : 3e section
As de trèfle :    section d'échelon
Le marquage par figure géométrique
Lui aussi hérité de l’A.S., il est plus simple que le système de l’As et, en principe, définit le niveau hiérarchique supérieur. Il fait partiellement double emploi avec l’as et, donc, les 2 systèmes ne sont pas (en théorie) employés simultanément.
Cercle    1ère Cie
Carré     2e Cie
Triangle  3e Cie
Il s’agit normalement de grandes formes évidées, tracées sur la tourelle (exemple NANCY II, NIVERNAIS II).
L’indicatif radio
L’indicatif radio est représenté par une lettre de grande dimension peinte sur le flanc du char, parfois aussi sur la tourelle.
La position, la taille et le graphisme sont variables. Certaines lettres sont écrites en caractères grecs (PAPEETE, DUGUESCLIN). D’autres, latines, sont écrites avec empattement, d’autres sans.
A la 1ère D.C.R. (Cf . ci-après), la répartition des indicatifs a été faite au niveau de la division. Mais des divergences apparaissent entre les deux bataillons de chars lourds :
au 28e B.C.C., l’indicatif radio se trouve sur les flancs et le panneau arrière. Dans les sections, les chars subordonnés portent un point en avant ou en arrière du code.
au 37e B.C.C., l’indicatif radio est sur la tourelle, les flancs et le panneau arrière.

LES MARQUES PERSONNELLES
Les marquages personnels restent généralement très discrets. Les annotations les plus courantes consistent en surnoms et mentions humoristiques. Elles sont souvent sur le glacis du char ou le capot pilote.
Des dessins apparaissent aussi parfois (salamandre, insigne).

LES MARQUAGES PARTICULIERS
Certains chars portent des carrés blancs sur le panneau arrière. Il est probable qu'il s'agit de repères destinées à faciliter la conduite nocturne.
Trois chars, l'INDOCHINE, le BREST et le MAROC portent en plus une bordure blanche sur l'extérieur des gardes-boues.

 

LES MARQUAGES TACTIQUES PROPRES AUX GRANDES UNITES
Les Divisions cuirassées  (D.C.r.) se sont dotées d’un système d’identification propre.
Leur formation tardive n'a pas facilité leur organisation, la priorité étant d'abord de regrouper les divers composants dans l'urgence. Il est à noter qu'aucune division cuirassée n'a eu la possibilité d'effectuer des manœuvres au niveau divisionnaire. Pour les chars de la 4e DCR par exemple, certaines unités ont rejoint sur le champ de bataille !
La liste ci-dessous ne répertorie que les marques tactiques particulières. Ces marquages sont peints en blanc, les graphismes sont très variables, parfois très soignés, parfois peints grossièrement.
Très élaborés et précis, ces systèmes de marquage vont voir leur bel ordonnancement perturbé par les mutations de chars d'un bataillon à l'autre, ou simplement au sein d'une même unité. Par ailleurs, les marquages évoluent au sein d'un même bataillon, les nouvelles dispositions étant plus ou moins suivies.

 

1ère Division Cuirassée
Les chars de la 1ère D.C.R. sont à peu près les seuls à présenter des marquages uniformisés au niveau de la division.
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Ils résultent de l’Instruction du général Bruneau en date du 16 février 1940 :
"Les chars portent, peints en blanc sur leur tourelle, leur face arrière et sur leurs faces latérales en avant du barbotin, l'indicatif des postes radio qui leur seront affectés.
Dispositions de détail fixées par les commandants des demi-brigades intéressées“.
Répartition des indicatifs :

1ère D.C.R. : P.C. Avant 4A  P.C. Arrière 4Z
1ère demi-brigade : P.C. Avant 4B  P.C. Arrière 4Y
28e BCC : P.C. Avant 2D 37e BCC : P.C. Avant 3D
P.C. Arrière 2V P.C. Arrière 3V
1ère compagnie 2A 1ère compagnie 3A
1ère section D 1ère section M
2e section E
2e section N
3e section F
3e section O
2e compagnie 2B 2e compagnie 3B
1ère section G 1ère section P
2e section H 2e section R
3e section I 3e section S
3e compagnie 2C 3e compagnie 3C
1ère section J
1ère section T
2e section K 2e section U
3e section L
3e section X

  
 

 

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 28e B.C.C. 1ère D.C.R.
1ère Cie : Indicatif radio en lettre précédée ou suivie d'un point sur la tourelle (TANANARIVE)
As sur la tourelle (LA BASSE TERRE)
2e Cie : Indicatif radio en lettre précédée ou suivie d'un point sur la tourelle (VOUVRAY)
3e Cie : Indicatif radio en lettre précédée ou suivie d'un point sur la tourelle, répercuté à l'arrière de chaque coté.

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28e B.C.C. reconstitué
Le bataillon est reconstitué le 25 mai avec du matériel neuf. Les marquages en lettres reprennent les mêmes dispositions, mais les As disparaissent. Deux drapeaux tricolores de grandes dimensions sont peints sur le glacis avant partie supérieure et inférieure, en plus du drapeau accompagnant le nom. L’indicatif radio est parfois encadré.
Sur certains chars, le nom est peint juste au-dessus de la pointe avant du glacis (sous le grand drapeau tricolore). Les chars apparaissant d'une teinte unie portent le nom de baptême sur les flancs et non plus sur la tourelle, mais on revoit aussi du camouflage trois tons avec cernes.
Sur le côté droit, le nom est peint sur la porte. Il s'agit peut-être d'une particularité d'un constructeur (F.C.M. ?) car des engins portant des numéros supérieurs sont marqués de manière classique.
 

 

37e B.C.C. 1ère D.C.R.
Le 37e BCC porte des marquages uniformes et complexes. Il est vrai que ce bataillon, précédemment doté de chars B1, a eu le temps de peaufiner son système de marquage.
On trouve une lettre code sur les flancs, sur la tourelle et sur le panneau arrière.
Ce code est complété par un As dans un motif évidé (carré pour la 1ère Cie, triangle inversé pour la 2e et cercle pour la 3e Cie) sur la tourelle. L’as indique la section et sa couleur identifie la compagnie. Dans ce cas, le marquage est doublé d’un symbole géométrique sans doute pour une meilleure lisibilité.
Le nom du char est porté des deux côtés de la tourelle (disposition en usage sur les B1). Certains noms reprennent ceux de chars B1 antérieurement affectés à ce bataillon et suivi du chiffre II.

 

2e Division Cuirassée
La 2e D.C.R. est composée de la 2e demi-brigade de chars lourds B1 bis, lieutenant-colonel Roche, réunissant le 8e B.C.C. (commandant Girier) et le 15e B.C.C. (commandant Bourgin) ; au total, soixante-neuf chars.
Plusieurs chars des deux bataillons ont déjà permuté, conservant la plupart du temps tout ou partie de leurs marquages initiaux.
Créée le 15 janvier 1940, elle est cantonnée au 10 mai dans les environs de Châlons-sur-Marne autour du camp de la Haute-Moivre.

 

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8e B.C.C. 2e D.C.R.
1939 La tourelle porte une lettre code parfois accompagnée d'un symbole géométrique (carré ou rond blanc)
1940 plus de marquage visible en mai 1940
Les marquages du 8e B.C.C. sont réduits au minimum. De plus la permutation de plusieurs engins provenant du 15e BCC et ayant conservés leurs marques rend vaine toute tentative de classement.

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15e B.C.C. 2e D.C.R.
En 1939, un indicatif radio en chiffre est apposé sur la tourelle
Sur les flancs on peut observer un As de grande dimension, sur fond blanc, parfois aussi sur le panneau arrière. Le fond blanc peut être carré (2e compagnie) ou triangulaire (3e compagnie). Ces marquages disparaissent avant le début de la campagne de mai 1940.
Une Croix de Lorraine bleue bordée de blanc apparaît sur la tourelle de plusieurs chars.
En 1940, les As sont replacés sur la tourelle, masquant souvent la Croix de Lorraine.
Les indicatifs radio en lettre ou chiffre sont sur les flancs (les positions varient et parfois les indicatifs sont peints plusieurs fois)
Des divergences existent d’une compagnie à l’autre, mais les marques sont relativement homogènes au sein de chaque compagnie. Les chars des commandants de compagnie se distinguent par un as de trèfle.
Le système de marquage est théoriquement très cohérent, mais en pratique, son application est très inégale. Les permutations d’engins achèvent de rendre totalement illusoire toute identification.

 

3e Division Cuirassée
La 3e Division Cuirassée, créée le 6 avril 1940, était commandée par le Général Brocard. Sa brigade lourde réunit les 41e et 49e B.C.C.

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41e B.C.C. (novembre 1939) 3e D.C.R.
Le 41e B.C.C. se caractérise par la présence d'une bande sinusoïdale bleue peinte sur les cotés de la tourelle.
1ère compagnie : bande sinueuse resserrée
2e compagnie : bande sinueuse étalée avec bordure
3e compagnie : bande sinueuse étalée sans bordure
Une petite figure géométrique pleine, rond, carré ou triangle précisait la section.
Un système d'identification était peint sur les deux faces arrières de la tourelle. Il consistait en un ensemble de trois surfaces trapézoïdales. Deux panneaux (couleurs supposée) encadrant une surface blanche sur laquelle était peinte une grande lettre désignant la compagnie. Aucun document ne permet d'établir les teintes utilisées mais le Sergent Loizillon (char VILLERS-MARMERY) fait état d'un marquage tricolore.
A pour la première compagnie, lettre I pour la seconde compagnie (parfois en négatif), O pour la troisième compagnie.
Les sections et le positionnement du char dans la section sont définis par des figures géométriques placées dans les surfaces sombres de part et d'autres de la lettre de compagnie. 1ère section : disque, 2e section : carré, troisième section : triangle. La présence d'une, deux ou trois figures détermine la position du char dans la section. La lecture de ces informations n'était possible qu'en se plaçant à l'arrière et dans l'axe du char (porte de tourelle fermée).
Ce système très précis sera rapidement rendu caduque du fait des permutations de chars au sein du bataillon, et de mutations inter-bataillons.
D'où une certaine confusion pour identifier après coup les engins. La disposition des marquages n’est pas strictement identique sur tout les chars et l’emplacement des panneaux peut légèrement varier.

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 49e B.C.C. 3e D.C.R.

Plusieurs types de camouflages sont observables. Les marquages ne sont pas uniformément appliqués
Bandes horizontale
Les tourelle portent un camouflage particulier mais appliqué de diverses manières :
- La partie haute de la tourelle est peinte d’un ton clair par dessus le camouflage de base. Cette zone ne couvre pas tout le dessus de la tourelle.
- La tourelle porte une bande horizontale qui apparaît tantôt claire, tantôt foncée.
Les marquages tactiques utilisés sont les As dont la taille et l’emplacement varient . Certains sont accompagnés d’un point.
Il est possible que ces dispositions soient liées théoriquement aux subdivisions de l’unité et la place de chaque engin. Mais soit par manque de temps, soit à la suite de permutation survenues entre-temps, la comparaison avec l’organigramme du bataillon ne permet plus aucune conclusion valide.

4e Division Cuirassée
La 4e Division Cuirassée, constituée le 15 mai 1940, fut d'abord commandée par le général de Gaulle (15 mai - 6 juin), puis par le colonel Chaudemont, (6 et 7 juin), et par le général de la Font.

46e B.C.C. (avril 1940) 4e D.C.R.
pas de marquage particulier
 

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47e B.C.C. 4e D.C.R.
Certains chars portent un indicatif radio en lettre de grande dimension sur les flancs. Le code se retrouve aussi en dimension plus petite sur la tourelle.
Pour d'autres, un numéro est peint sur les trois faces de la tourelle.
Le VERCINGETORIX porte le numéro 2 sur sa tourelle.

 

 

 

LES COMPAGNIES AUTONOMES DE CHARS DE COMBAT
Les compagnies sont constituées de chars neufs ou sortant de réparation. A part la 352e, les compagnies autonomes n'ont pas porté de marquages particuliers, les chars récupérés conservant généralement leurs marques d'origine.
On y trouve aussi des chars B1 modernisés dont l’armement de tourelle a été changé (47 SA 35 en remplacement du 47 SA 34). L’état mécanique pitoyable de ces derniers engins ne leur a bien souvent même pas permis de rejoindre le front. A Abbeville, la 347e CACC ne peut aligner que 3 chars pour un effectif de 13.


347e C.A.C.C., 348e C.A.C.C., 349e C.A.C.C.
pas de marquage particulier

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352e C.A.C.C.
La tourelle porte sur trois faces un triangle blanc dans lequel est peinte une cocarde, suivi d'un numéro d'ordre, de 0 à 9. Tous les chars de la compagnie sont peints très soigneusement suivant le même schéma.